Suicide

[keridwenna]

helea : la vie ne se brade pas ! et si l'on me dit : " parfois la vie n'est plus une vie , autant en finir et cela ne regarde que moi" je reponds " quel egoisme ! car personne n'est sans amis, sans famille, sans secours, sans utilité" et quand ce qu'il y a apres je crois qu'il y a justement tous nos "actres manqués qu'on va se reprendre dans la figure puisque l'on a pas su les regler"

quel egoisme en effet. Mais je pense à celui de la personne qui demande à l'autre de souffrir... De continuer à souffrir...
parce que le véritable égoisme me parait, préferer voir une personne aimée, souffrante que libre.

la vie ne se brade pas, parce que la vie n'a pas de prix. Elle ne s'achète ni ne se vend.

[Virginie]

[Marie*]

Bien difficile de pouvoir comprendre et peser les actes et les pensées des autres pour moi, d'en mesurer les causes, les raisons.

...me demande même si j'ai à le faire, ce qui m'y autorise.

Chacun mesure sa vie à l'aune de son existence, qui n'est pas la mienne, et dont je ne vois que la partie immergée de l'iceberg.

Ne m'appartient que ma réaction face au suicide, ou à la tentative de suicide de l'autre, et je pense qu'elle sera la bonne si mon choix est guidé par l'Amour et le discernement.
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*Rit Ur* - La Charte des Gentils
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Croire en ce que l'on dit et le faire! (Philippe)

"Le feu de la haine ne s’éteint que par l’amour et, si le feu de la haine ne s’éteint pas, c’est que l’amour n’est pas encore assez fort" le XIVem Dalai Lama

[Nina Padilha]

Ma parole, j'ai lancé un vrai débat !!!
Vite, d'autres réactions, s'il vous plaît !
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Chimboraï khumi !

[Christine_]

pour moi c'est simple,
je me dis qu'il faudrait etre l'autre , celui qui ce suicide pour comprendre sa douleur, sa capacité à la supporter,comprendre son etat d'esprit et les raisons qui l'y ont poussé
je pense qu'on ne peut juger de ce qu'il aurait du ou pu faire de sa force ou de ses faiblesses

[Virginie]

Effectivement cette personne doit souffrir (je ne le nie pas) mais quand il est l'artisan de ses souffrances ?
Quand cela est le cas, quoi en penser car on ne peut toujours rester "neutre" émotionellement quand cela nous touche... plutôt que de demander pardon pour le mal qu'on a pu faire et d'essayer d'avancer malgrè tout... ensemble... on se sauve en mettant fin à sa vie...
Dans ce cas, je trouve cela lâche... que chacun se débrouille avec sa souffrance même si j'en suis le responsable !!! moi je m'en vais !!
Franchement quelle solution de facilité !!!

Je peux peut-être paraître dure mais pour y être passer...
J'aurais pu pardonner le mal fait... les erreurs mais pas la fuite... et surtout de cette manière car on a aucun moyen de revenir en arrière après !!
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Vous trouverez plus dans les bois que dans les livres ; les arbres et les roches vous apprendront les choses que aucuns maîtres vous dira...
"Pour que la paix rayonne sur la Terre, commençons avec les enfants."
(Gandhi)
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~Rit Rit~

[Nina Padilha]

D'où l'importance de l'écoute, de la main tendue, de l'altruisme...
Non ?
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Chimboraï khumi !

[Marie*]

Chaque suicide, ou désir de suicide est un cas différent, difficile d'en parler en général.

Mais à chaque fois c'est de la souffrance c'est sur, des deux cotés
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[Virginie]

[Christine_]

tu sais , nous parlions de ceux qui se suicident de leur souffrance,
et je dois dire que je n'ai pas pensé à l'entourage, et aux proches ...
prend soin de toi Virginie,
je t'embrasse

[Nina Padilha]

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Chimboraï khumi !

[keridwenna]

le suicide c'est de la lacheté.

Ce terme qui ne me dérange pas forcément me parait péjoratif.

Juger quelqu'un qui est mort de déserpoir, est-ce du courage?

[siobhan]

Pour moi le suicide est la majeure partie du temps une réponse inconsidérée au mal de vivre, comme la drogue dure, l'alcool dur, les médocs aniti- dépresseurs et neuroleptiques etc...

ce sont des gens pour lesquels je me dis... dommage, personne ne t'a aidé à voir les choses belles.

rien à voir avec l'entourage pour moi, certes des gens sans doûte les aiment... mais à quoi bon puisque qu'ils n'ont pas réussi à leur montrer qu'ils avaient de l'importance à leur yeux ?

Un suicidé n'est pas égoïste, il n'a juste jamais réalisé qu'on peut se sortir du noir, fut-il très, très profond. Il n'en a jamais eu les armes. Ce qui est dur c'est quand ceux qui restent sont des enfants, car eux n'ont pas eu le temps eux-mêmes de pouvoir accéder à assez de conscience pour montrer à celui qui s'est suicidé l'importance qu'il avait pour eux...

Je ne sais pas si je me fais bien comprendre...
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Coucou, je suis de pas-sage !!!
Elen sila lùmenn omentielvo...
"marcher dans la beauté..." devise navajo.
"Songez à librement vivre..." Cyrano.
avatar de Luernos, le renard d'Aremorica.

[Nina Padilha]

Siobhan a tout pigé. Non, le suicide n'est pas de la lâcheté. Juste du désespoir, de la fatigue, plus de forces pour se battre, plus d'intérêt pour le monde en général, plus rien à fiche de rien...
Il faut des interlocuteurs sacrément costauds (à tous points de vue) pour tirer les gens vers le haut. Ce n'est pas gagné du premier coup.
C'est un "travail" de longue haleine, de fond.
Il faut qu'ils aient du bagoût et des arguments solides pour réfuter des affirmations émises par les candidats au suicide. Car elles sont logiques et souvent imparables.
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Chimboraï khumi !

[Kan Rit Ar Norbert]

Je découvre avec stupeur ce post qui m'avait échappé et vous prie de bien vouloir m'excuser de la non-intervention d'un Gentil.

Il y a plusieurs point de vue:
celui du thérapeute, tout d'abord, qui vous dira , par expérience, que toutes "T.S" n'ont pas les mêmes valeurs.
il y a les malheureusement les "réussies" et les "ratées".
Ensuite à l'intérieur de celles-ci il y a les "authentiques", les appels "au secours" et les expériences...
Passons sur ces dernières...
Les premières sont les plus terribles car, à ce moment là, il n'y a rien à faire sauf si l'on est là au bon moment....
les secondes, par contre , vont dans le sens prônés par certains sur ce post, c'est à dire l'écoute et la recherche de solutions.
Enfin, il faut aussi savoir que , pour un suicidé, à l'ultime moment, il n'y a AUCUNE notion decourage ou de lâcheté, il n'y a que SOI à ce moment là, et l'analyse que ce geste est l'UNIQUE solution (je sais de quoi je parle malheureusement).

Puis il y a le point de vue propre à notre philosophie