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stockage de déchets radioactifs à vie longue faible activé
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Hélène
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MessagePosté le: 19 Juil 2008 11:02    Sujet du message: stockage de déchets radioactifs à vie longue faible activé Répondre en citant

Onze communes rejettent la proposition de l’Andra
Pour l’heure, onze communes ont rejeté l’appel à candidature de l’Andra pour accueillir un centre de stockage de déchets radioactifs à vie longue et faible activité (FA-VL).

Elles ne sont que onze pour le moment à avoir répondu négativement à l’appel à candidature lancé en juin par l’Andra.

Quelque 3 115 communes sont concernées et 152 dans le dé­partement pouvant accueillir un centre de stockage de dé­chets radioactifs à vie longue et faible activité (FA-VL). Aucune des communes haut-marnaises n’a répondu favorablement, se­lon la préfecture. Parmi les communes ayant refusé d’être candidate fi­gure Poissons, toute pro­che du laboratoire de Bure… Mais également Manois, commune qui a pour citoyen un certain Bru­no Sido, président du Conseil général. Ce dernier n’a pas caché qu’il souhaitait qu’une commune haut-marnaise soit retenue par l’appel à candidature de l’Andra car il s’agit selon lui « d’un atout de développement économique ».

Hier soir sur Europe 1 dans une émission consacrée au nucléai­re en France, Gilles Desnou­veaux, maire de Reynel, a rappelé son opposition à ce projet « que ce soit à Reynel où ailleurs », a-t-il déclaré, soulignant que l’argent pour le laboratoire de Bure serait mieux exploité s’il était dédié à la re­cherche pour le retraitement des déchets ra­dioactifs. Dernière­ment, l’association les Amis de la terre pointait du doigt la rédaction du dossier de présentation transmis par l’Andra aux communes concernées. « Un mensonge d’Etat inadmissible », selon l’association, qui poursuit : « l’Andra triche avec les becquerels pour duper les élus. » Selon les Amis de la terre, une confusion (volontaire ?) présente les déchets non pas avec leur du­rée de vie (toxicité) mais avec leur période physique radio­active qui est dix fois moins im­portante. Ainsi pour le chlore 36 la période serait de trois millions d’années et non 300 000 ans.

D’autre part, le Collectif contre l’enfouissement des déchets ra­dio­actifs (Cedra) a relevé dans le rapport de la Commission na­-tionale d’évaluation cette phra­se : « On est confronté à un problème plus complexe qu’il n’y paraît pour stocker des déchets graphites. » Ces déchets graphite, issus du démantèlement de réacteurs français sont estimés à 100 000 m3 sur les 170 000 m3 du futur centre de stockage des déchets FA-VL.
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Hélène
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MessagePosté le: 19 Juil 2008 11:04    Sujet du message: Répondre en citant

Un front contre les déchets nucléaires (FAVL) dans l'Est de la France ?
Invitation à une rencontre "d'urgence"

Début juin, l'Andra, mandatée par le ministère de l'Ecologie a envoyé un dossier à 3115 communes en France situées sur des zones géologiques "favorables"pour leur proposer d'accueillir un stockage en sous-sol de déchets nucléaires dits FAVL (Faible activité à vie longue). Leur candidature "volontaire" a pour date butoir le 31 octobre 2008.
Carte de France et dossier visibles sur le site du Réseau Sortir du Nucléaire -www.sortirdunucleaire.org

Le Grand EST dont la Lorraine, la Champagne-Ardenne et l'Alsace est largement concerné par ce projet.
Il faudrait qu'on soit un maximum d'associations et pas seulement anti-nucléaires à interpeller les communes pour connaître leur position, et la faire connaître.
Pour l'instant, pas ou très peu d'infos filtrent dans les presses régionales.

Les cantons concernés des départements 08,10, 51, 52, 54, 55, 57 et bientôt 67 et 88 sont sur le site -www.burestop.org
Pour certains, les communes y figurent aussi.

Pour connaître les communes des départements 57, 67 et 88, l'Andra dirige vers les préfectures.
Les pref. de Meuse et de Moselle, contactées, ont refusé de donner la liste des communes.
En Meuse, nous nous sommes débrouillés autrement. Il faut savoir que si un canton est retenu, toutes les communes de ce canton ont reçu le courrier de l'Andra. Un conseiller général nous a fourni la liste des communes (en fichier-étiquettes) qu'il a de par sa fonction. Ensuite, c'était assez simple de faire un courrier à chaque maire.
(Voir notre courrier en pièce jointe.)

On sait déjà qu'en 52, 54, 55 et 88 quelques communes ont refusé ce projet.
Le Conseil général du Lot a refusé à l'unanimité, et de nombreuses communes dans le Quercy notamment ont délibéré contre.

Les communes n'attendront pas octobre pour donner leur avis.
Des contacts inter-associatifs sont déjà établis entre 55, 52, 08, 54, 57, 67, 88. Ils sont en cours vers une partie du 51 grâce à Meuse Nature Environnement.

Il est urgent de se mobiliser largement dans tout le grand Est de la France pour refuser ce projet.
Une rencontre de toutes les assos/personnes disponibles est proposée :
le jeudi 24 juillet à 19h dans le centre de la Meuse qui paraît l'endroit le + central.
L'endroit de réunion exact sera précisé dès que possible. Apporter son casse-croûte...
Il y a déja un peu de monde qui sera là mais nous devons être un maximum !
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Hélène
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MessagePosté le: 19 Juil 2008 11:05    Sujet du message: Répondre en citant

Le Nouvel Obs / Marie Vaton 17.07.08
-http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2280/articles/a379907-.html


3 115 communes ont été présélectionnées

Cherche poubelles nucléaires désespérément

En France, les déchets produits par les centrales atomiques ne cessent de croître. Ils resteront parfois radioactifs des dizaines de millions d'années. Où les mettre ? Les mairies retenues font l'objet d'une cour assidue. Récit

En ouvrant son courrier, il a cru à un gag. Quoi ? Donner à l'Etat ses terres, ses forêts, ses sites naturels protégés pour y enfouir des milliers de tonnes de déchets nucléaires ? Un mauvais canular. Hélas pour Gilles Desnouveaux, la lettre n'est pas un faux : Reynel, son petit village de 180 habitants perdu au coeur de la Champagne, a été désigné comme «zone géologiquement compatible» pour le stockage de déchets radioactifs. Et c'est à lui, le maire, de décider si sa commune veut ou non se porter candidate, en échange d'un «accompagnement financier». Gilles n'a pas réfléchi longtemps. Ce matin- là, son fils prenait son petit déjeuner avant de partir au lycée. «Il m'a regardé dans les yeux et m'a dit : «Papa, si tu fais ça, t'es plus mon père». J'ai pas hésité.» Le lendemain, il écrit au préfet, convoque son conseil municipal, appelle les autres maires de la région. Eux aussi ont reçu la missive. Tous refusent de devenir la «poubelle nucléaire» nationale.

Ca ressemble à une loterie. Comme Reynel, en Haute-Marne, 3 115 communes ont été présélectionnées par l'Andra (1) pour accueillir dans leur sol une décharge atomique. A l'heure de la relance mondiale de l'énergie atomique, du deuxième EPR promis par Nicolas Sarkozy, l'initiative embarrasse. L'énergie renouvelable tant vantée a une faille de taille : ses déchets. Depuis le démarrage du premier réacteur expérimental français, en 1949, ils s'accumulent, inexorablement : en quarante ans, nos 58 réacteurs ont produit plus d'un million de mètres cubes de déchets. En 2020, ils atteindront 2 millions. Une montagne d'ordures encombrante. Car les rebuts ont la vie dure : ils restent actifs pendant au moins trente ans, voire plusieurs dizaines de milliers d'années...

L'Andra a sur les bras 170 000 mètres cubes de déchets radifères et graphites dont elle ne sait que faire. Issus d'anciennes mines d'uranium et du démantèlement des premiers réacteurs français, ils sont pour l'instant entreposés sur d'anciens sites de production. En attente d'une solution plus pérenne. Mais les lieux manquent. A la Hague, le centre de stockage de la Manche est plein, saturé depuis 1994. Bure, dans la Meuse, aurait pu aussi convenir, mais le site n'existe pour l'instant qu'à l'état de laboratoire. Et pas question de les y entreposer en attendant : les antinucléaires veillent. Quant aux deux centres en activité, Soulaines et Morvilliers, dans l'Aube, ils sont conçus pour des déchets à vie courte, stockés en surface. Or les rebuts radifères de l'Andra ont la vie longue. Très longue : jusqu'à 200 000 ans d'activité ! Il faut donc les enterrer. Un nouveau site s'imposait. «Nous avons souhaité une démarche fondée sur le volontariat des collectivités, en toute transparence, se défend Marie-Claude Dupuis, la directrice de l'Andra. D'ailleurs, une dizaine de maires se sont déjà portés candidats.»

Qui sont les heureux élus ? Mystère. L'Andra refuse d'en dire plus. Mais l'affaire est juteuse pour les communes sélectionnées. L'agence a reçu une généreuse subvention pour aider au «développement harmonieux du territoire d'accueil» de l'ordre de plusieurs dizaines de millions d'euros par an, murmure-t-on. «C'est de l'achat de conscience !», se révolte Carlo Mercier, un prêtre-ouvrier à la retraite. A 78 ans, il a rejoint le Cedra (Collectif contre l'Enfouissement des Déchets radioactifs) en Haute-Marne. Ex-chauffeur routier, il a sillonné pendant dix- huit ans la région. Il a appris à aimer cette terre rude et pauvre, peuplée de moins de 7 habitants au kilomètre carré. «Ici, c'est le trou du cul du monde», dit-il. A l'époque, il vendait du lait aux ouvriers des fonderies de l'Est. Au fil du temps, l'activité a périclité. Une à une, il a vu les usines fermer, les ouvriers partir, et les derniers commerces mettre la clé sous la porte. «Y a plus personne ici, à part des vieux comme moi ! s'exclame- t-il. Alors quand l'Andra est arrivée avec ses projets de poubelles, il n'y avait pas grand monde pour protester.»

En quelques années, les décharges nucléaires ont remplacé les anciens sites de fonderies le long des routes champenoises. Sur soixante kilomètres, les Déchetteries se succèdent : le terminal de l'Andra à Brienne-le-Château, le camp militaire de Perthes qui contient de l'uranium appauvri, les deux centres de stockage de l'Aube, Soulaines et Morvilliers, et enfin Bure, le fameux laboratoire géologique où est étudié l'enfouissement des déchets les plus dangereux à plus de 500 mètres de profondeur. «C'est la route de la honte !», râle Michel Marie, le fondateur du Cedra. Début juin, cet ambulancier retraité a rejoint un groupe d'une vingtaine de marcheurs originaires du monde entier qui sillonnent à pied la «route des déchets» : 1 500 kilomètres en deux mois et demi. Dans les villages qu'ils traversent, on leur ouvre les portes, on les encourage. «Ils pensent comme nous, mais ce ne sont pas des résistants, c'est pas dans leur nature», dit Michel. Ici, on n'a pas l'âme du Larzac. On respecte les décisions des notables. Surtout quand elles rapportent de l'argent. En 1994, le conseil général de la Meuse n'a pas résisté à la carotte fiscale de 5 millions d'euros par an promise aux collectivités en échange de Bure. La région, une des plus pauvres de France, espérait s'enrichir. «Mais tout le monde s'est fait rouler dans la farine ! se désole Michel Marie. Le laboratoire n'a pas créé les emplois promis.» Depuis, une pétition a circulé pour réclamer un référendum sur Bure. Cinquante mille signatures ont été recueillies. Et puis rien. Les années ont passé. Bure est toujours là. Alors pour Michel Marie, ça ne fait aucun doute : c'est encore la Champagne-Ardenne qui héritera des déchets de l'Andra. «Parce qu'en cas d'accidents ça fera moins de morts !», grince-t-il. Pourtant, les experts de l'Andra l'assurent : si la région est visée, c'est pour la qualité de son sous-sol bourré d'argile, un des minerais les plus imperméables à l'eau, vecteur principal des radionucléides.

D'ailleurs, ajoutent-ils, l'enfouissement sera «peu» profond : de 50 à 200 mètres, pas plus. Rien à voir avec le projet de Bure. «Ils présentent leur projet d'enfouissement comme une prouesse technologique, mais en réalité ce n'est qu'un trou rempli d'ordures qu'on rebouche une fois plein», conteste Michel Marie. «Tout le monde profite de l'électricité, mais on ne veut pas entendre parler des déchets !», regrette Francis Chastagner, directeur scientifique de l'Andra. Pourtant, d'immenses progrès ont été réalisés depuis cinquante ans. Après guerre, on ne s'embarrassait guère des colis gênants : on affrétait un cargo, et on jetait tout à la flotte. 40 000 fûts ont été ainsi immergés au large de l'Atlantique, de l'Espagne et de la Bretagne. Bien plus tard, dans les années 1980, les Etats-Unis avaient étudié la possibilité de les envoyer dans l'espace. Puis on envisagea de les déposer dans le désert. «C est finalement l'enfouissement qui a été retenu par le Parlement comme la solution la plus acceptable pour tous», explique Monique Sené, physicienne nucléaire au CNRS. Une solution contestée par plusieurs experts. Car, en enterrant les déchets, on ne les voit plus. On les oublie. Et les erreurs du passé ne sont plus rattrapables.

Christian Keranaoet est un ancien ingénieur de l'Andra. En 1969, il a participé au premier centre de stockage de déchets nucléaires du monde, dans la Manche, juste en face du site de la Hague. «A l'époque, on ne maîtrisait pas les techniques comme maintenant, explique-t-il. Rien n'a été pensé : les fûts de déchets ont été posés à même le sol, juste au-dessus d'une nappe phréatique !», se désole-t-il. Lorsque le dernier colis est arrivé, en 1994, on a coulé du béton dans les alvéoles, posé une membrane de bitume au-dessus et recouvert le tout de plusieurs couches de terre. Aujourd'hui, le centre de la Manche ressemble à une jolie pelouse de golf. Mais sous les pieds, la pile de déchets empilés s'est peu à peu tassée. Par endroits, le terrain s'est affaissé d'une cinquantaine de centimètres, fissurant légèrement la membrane. Et on retrouve du tritium dans la rivière Sainte-Hélène en contrebas. «Rien de grave pour l'instant, rassure le directeur du site Jean-Pierre Vervialle, mais il faut rester vigilant.» Alors, pour éviter les mauvaises surprises, l'Autorité de Sûreté nucléaire a déclaré le site sous surveillance pendant plus de trois siècles ! Un héritage empoisonné légué aux générations futures. «On ne peut jamais prévoir ce que seront les évolutions d'un site, explique Yves Marignac, expert nucléaire. Faire un trou peut modifier la composition des couches géologiques, même extrêmement stables !» En Allemagne, 100 000 fûts radioactifs ont été stockés dans les années 1960 dans une mine de sel désaffectée, qu'on pensait imperméable depuis 70 millions d'années. Las, le sol a bougé, l'eau s'est infiltrée partout. Chaque jour, on doit pomper 12 mètres cubes d'eau contaminée. La nature est capricieuse.

(1)Agence nationale pour la Gestion des Déchets radioactifs.
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Hélène
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MessagePosté le: 19 Juil 2008 11:15    Sujet du message: Répondre en citant


Voila, je vous mets en désordre quelques messages au sujet des FAVL.
Ce qui se passe n'est pas anodin, non seulement des nouveaux projets de centrales sont en cours de construction, avec tout cela d'ignoble pour les risques encourus par les populations (cf, deux fuites graves ce moi), l'extraction du combustibles (dépossession des terres, miniers exploités et non protégés contre la radioactivité) et ces problèmes de déchets que l'on relaye aux générations futures, pour produire de l'électricité aujourd'hui.
N'en déplaise à nos détracteurs qui prétendent que nous voulions en revenir à la bougie.
Nous sommes en mesure de produire de l'énergie propre, à condition que les fonds publics investis dans le nucléaire soient orientés vers les renouvelables.

tabl1
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Nina Padilha
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MessagePosté le: 19 Juil 2008 11:43    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai comme l'impression qu'ils vont nous faire de la lune, bientôt, une poubelle radioactive, si toutes les communes agissent de front...
Pratique, ce satellite... Je crois avoir lu, quelque part, un truc en ce sens...
J'espère me tromper !!!
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Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit. [Khalil Gibran]
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Kan Rit Ar Norbert
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MessagePosté le: 19 Juil 2008 14:27    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Héléène.
J'arrive seulement à cette heure ci de ma journée de coupe.
pas d'affolement, dans le sens d'inactivisme.
il me semble qu'il reste plusieurs moyens efficaces afin de sensibiliser vos concitoyens:
1 les blogues et sites de la toile
2 les pétitions massives en vracs tous les jours sur la table des élus plus celles très actives de la toile aussi.
3 les actions "humaines"( genre abstinence de nourritures"...)
4 vaincre la désinformation et le désinterressement des médias locales(fr3, journaux, radios)
5 les marches énormes sur la capitale avec regrouppement au fur et à mesure à l'image du Mahatma gandhi.
6 Bref, Votre Combat est juste et loyal, il n'y a aucune raison pour dessesperer.
Ensuite je t'écrirais en MP!
Idea inlove
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A. Camus
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Hélène
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MessagePosté le: 19 Juil 2008 14:31    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Norbert
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claire
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MessagePosté le: 19 Juil 2008 18:41    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai rejoint inlove la marche ce jeudi soir avec un ami
Je reviens de Genève... amoureux22 Idea Idea
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MessagePosté le: 20 Juil 2008 19:58    Sujet du message: Répondre en citant

encore des dechets qui trainent, encore des polluants qui se déversent dans la nature
esperons
t'as bien fait Claire, comment ça c'est passé ? Idea
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claire
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MessagePosté le: 21 Juil 2008 07:48    Sujet du message: Répondre en citant

t'as bien fait Claire, comment ça c'est passé ? Idea[/quote]

çà s'est passé magnifiquement et magiquement...beaucoup,beaucoup,beaucoup d'Amour dans le groupe des marcheurs...et chez les personnes qui nous ont accueilli à Gex et à Genève
...Nous avons dansé "impro" sur un air d'accordéon "impro" le 19 matin dans un parc de l'église Saint-Nicolas,c'était merveilleux
...
(J'ai mis un petit commentaire sur mon blog)
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MessagePosté le: 21 Juil 2008 20:53    Sujet du message: Répondre en citant

oui je suis allée voir Claire , j'ai trouvé
merci inlove
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Hélène
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MessagePosté le: 29 Aoû 2008 11:51    Sujet du message: La résistance contre les FAVL s'organise Répondre en citant

, comme si nous avions encore besoin de ça Rolling Eyes
La tendance politique Française, c'est tout nucléaire, enfouissement de déchets, approvisionnement dans le monde en uranium (au détriment des peuples), et expansion du nucléaire dans le monde, dans des pays où politiquement rien est stable...(tient, la chine Rolling Eyes entre autre), le tout, avec des gisements épuisables, bein oui, après l'absurdité pétrole, faut continuer avec l'absurdité nucléaire, encore pire, encore plus conne, mais la connerie à ses limites Confused
Bon, il me plait à penser que la France, c'est encore nous...alors


Collectif Grand Est STOP Déchets Nucléaires
-www.burestop.org

27 représentants de groupes et associations de Lorraine/Champagne-Ardenne (Aube, Marne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges) se sont réunis hier soir près de Nancy. (Les départements Ardennes et Bas Rhin s'étaient excusés).
A l'ordre du jour, le projet d'implantation d'un nouveau site de stockage souterrain de déchets nucléaires dits FAVL (Faiblement Radioactifs à Vie Longue) qui concerne un large territoire de l'Est de la France. Face au déficit de transparence, d'information et de démarche démocratique qui caractérise le nucléaire, ils se mobilisent depuis deux mois pour faire connaître ce projet aux habitants.

Ils ont obtenu avec beaucoup de difficultés le nom de la plupart des communes concernées par l'appel à candidature de l'ANDRA, et tentent de connaître les délibérations de celles-ci. Ce qui permet de les publier sur le site www.burestop.org. Certaines ont déjà dit non, mais la majorité va se prononcer à la rentrée, avant le 31 octobre. A ce jour, en Lorraine, sont connues deux communes favorables au projet, dans un même secteur : Grand dans le Nord-Ouest vosgien et Gondrecourt-le-Château (Sud meusien), dont le maire se dit très intéressé (article paru hier dans Le Monde 26/08/08, en annexe). En Champagne-Ardenne les communes de Pars-les-Chavanges et St-Léger-sous-Brienne sont également candidates (Aube)...

Un constat est unanime : la population, principale concernée, n'est pas informée. L'arrivée d'une nouvelle poubelle nucléaire dans cette région Grand Est qui compte déjà Soulaines et Morvilliers dans l'Aube ainsi que le chantier de Bure (Meuse) risque bien d'être imposée, sans information ni concertation. Encore une fois, les tractations se font discrètement auprès des seuls élus locaux, à grand renfort de promesses illusoires d'emplois, de retombées financières exceptionnelles, tout en minimisant de façon scandaleuse la dangerosité du principe d'enfouir la radioactivité.

Les participants de cette réunion ont fait le point sur les actions entreprises : courriers d'informations et contacts téléphoniques aux communes, tractage, réunions publiques. Ces actions d'information vont se poursuivre et les groupes départementaux appellent toutes les structures ou personnes sensibilisées à les rejoindre. Une date d'actions communes a été décidée : samedi 27 septembre.

Informations sur les positions des communes sur le site www.burestop.org

Contacts :
08 : 03 24 59 14 18 - 03 2437 0160
10 : 06 71 06 81 17
51 / 52 : 03 25 04 91 41 - 06 66 959 777
54 : 06 88 32 86 15
55 : 06 86 74 85 11 - 03 29 45 11 99
57 : 03 82 86 27 41
67 : 03 88 89 00 35 - 03 88 97 98 84
88 : 06 72 55 56 96
_ _ _ _ _ _ _

ANNEXE :
Le Monde - Hervé Kempf

Cela m'est tombé dessus, comme ça, un jour de juin. Jusque-là, je n'en avais jamais entendu parler." Comme 3 114 autres maires dans vingt départements, Gilbert Vallot, le premier magistrat de Briaucourt, en Haute-Marne, a reçu avec perplexité, au début de l'été, une lettre du préfet, puis un dossier de l'Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs). On l'informait que sa commune se situait dans une zone géologique propre à accueillir un enfouissement de déchets radioactifs à "faible activité et à vie longue", dits FAVL. Dans plusieurs départements de la France rurale - Lot, Indre, Seine-Maritime, Nord -, l'Andra a identifié les zones argileuses stables qui conviendraient, mais c'est dans l'est du pays, en Lorraine et en Champagne, que se trouvent les couches géologiques appropriées les plus vastes.
Consultez les dossiers, l'analyse approfondie des grands sujets d'actualité.


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Les FAVL regroupent des déchets issus du radium et d'autres en graphite radioactifs produits par les centrales nucléaires de la filière française graphite-gaz opérationnelle dans les années 1960 et 1970. Ils sont relativement peu radioactifs, mais leur nocivité court sur plusieurs milliers d'années, voire 300 000 ans pour un de leurs éléments, le chlore 36. Le stockage est censé se remplir entre 2019 et 2040, après quoi il serait "sous surveillance" pour une durée... indéfinie.

L'est du bassin parisien accueille déjà, dans une famille de déchets radioactifs qui n'en finit plus de grandir, un centre de stockage de déchets très faiblement radioactifs, à Morvilliers (Aube), un centre de déchets radioactifs à vie courte, dans la forêt de Soulaines (Aube), le laboratoire d'étude des déchets très radioactifs à vie longue à Bure (Meuse). La région développe, à contrecoeur ou avec fatalisme, selon les interlocuteurs, une spécialisation de "poubelle nucléaire" de la France.

Dans son dossier de promotion, l'Andra met en avant l'intérêt économique du stockage des FAVL, qu'elle tend à présenter comme une activité industrielle comme une autre : "Ce projet constitue une véritable opportunité de développement économique", écrit l'Agence. Dans des départements qui se sentent en perte de vitesse, l'argument porte. A Gondrecourt-le-Château (Meuse), par exemple, l'usine de meubles Meuse Omni Style témoigne des difficultés industrielles de la région : fin 2004, la direction avait annoncé que le nombre d'emplois devait passer de cinq cents à cent. "Je ne vous raconte pas le triste Noël que nous avons passé", dit Stéphane Martin, le jeune maire du chef-lieu de canton. "Je ne vois pas comment créer de l'emploi à Gondrecourt. Alors les cinquante emplois que promet l'Andra pendant quelques décennies, je les prends !"

Gondrecourt, démarchée par l'Agence, est située à 8 km du laboratoire de Bure et peut déjà apprécier les retombées financières de celui-ci : 550 000 euros de taxes et reversements départementaux qui forment près du tiers du budget communal. "Si les FAVL viennent sur notre commune, je les justifierai comme un outil industriel, poursuit l'édile. Il faut casser la sinistrose qui règne ici, retrouver un dynamisme sur la commune, donner l'envie de réussir aux jeunes."

Il énumère ce qu'il envisage de faire : "Des logements de standing, étendre le parc locatif pour accueillir une nouvelle population, l'assainissement collectif, des services culturels, sportifs. Et puis, je voudrais refaire la place de l'Hôtel-de-Ville : telle qu'elle est aujourd'hui, elle n'est pas digne d'un chef-lieu." La situation n'est cependant pas désespérée : Gondrecourt-le-Château compte 1 300 habitants, un tissu artisanal très actif et s'enrichit de citoyens qui s'installent ici - le prix de l'habitat est plus faible qu'en ville - pour aller travailler à Nancy, à 45 minutes.

Une situation comparable à celle de Briaucourt (Haute-Saône), située près de Chaumont, et dont le maire, pourtant, adopte un point de vue diamétralement opposé. La commune de 250 habitants a perdu des exploitations agricoles dans les vingt dernières années, et l'usine des forges de Bologne, spécialisée dans l'équipement aéronautique, dans la commune voisine de Bologne, fournit beaucoup moins d'emplois que naguère. "Mais des jeunes commencent à s'installer chez nous, c'est nettement moins cher qu'à Chaumont, à 15 km", dit le maire, Gilbert Vallot. "On essaye de développer le tourisme : il y a ici des lieux de chasse, de pêche, de randonnée, une vraie qualité de vie. On a des atouts, il ne faut pas les détruire. Quelle image un dépôt de déchets nucléaires nous donnerait-il ? Est-ce que vous achèteriez une maison dans une commune où se trouve un stock de déchets nucléaires, vous ?" L'élu doute des retombées économiques : "Si vous lisez le dossier, vous voyez qu'on finit avec cinq emplois permanents, pour la surveillance."

L'Andra est bien consciente du problème. "Parler de déchets radioactifs n'est jamais très porteur, reconnaît François Chastagner, son directeur industriel. Nous apportons une perturbation dans les territoires d'accueil. Notre devoir est de les écouter, de décrire ce que va représenter le projet en termes de flux de nuisances, mais aussi ce qu'il va apporter. C'est une activité sans risque de délocalisation. Il y a peu d'industries qui possèdent un carnet de commandes assuré pour soixante ans."

Mais la question a aussi une dimension éthique incontournable. "J'ai un petit-fils, je ne me vois pas engager ma commune, engager les générations futures, dans quelque chose qui durera 300 000 ans, explique Gilbert Vallot. Qui peut garantir que l'on retiendra la radioactivité pendant une telle période ? Je n'y crois pas. On a reçu le dossier, et juste après, il y avait les incidents radioactifs au Tricastin. L'homme fait toujours des erreurs." Stéphane Martin voit les choses autrement : "Cent mille ans, on ne se rend pas compte. Déjà deux mille ans me paraissent énormes. Mais je suis optimiste de nature : il y a cinq cents ans, on ne connaissait pas le nucléaire. La science peut progresser, transformer les déchets. C'est pour ça qu'il faut garder ouverte l'option de la réversibilité."

Avantage ou nuisance économique ? Responsabilité à l'égard des générations futures ? Difficile de trancher. Il reste à ouvrir largement le débat, et pas seulement au niveau des élus. "L'Etat essaye de ne pas en parler, parce que quand les gens sont au courant, ils réfléchissent et deviennent opposés", dit Gilles Desnouveaux, maire de Reynel (Haute-Marne), sollicité pour les FAVL et qui refuse le projet.

Nombre d'incertitudes scientifiques entourent le dossier, dont l'Andra n'a pour l'instant pas clairement informé les élus. Dans son rapport annuel rendu en juin, la Commission nationale d'évaluation des recherches et études relatives à la gestion des matières et déchets radioactifs souligne que la réalisation d'un stockage de FAVL ne sera pas aussi simple qu'il y paraît : "On disposera de délais brefs pour jauger les performances d'un site, concevoir un stockage, conduire des études de sûreté et préciser l'inventaire que le site peut accueillir, écrit la Commission. Certaines connaissances risquent donc d'être encore mal consolidées à ce stade et de laisser place à des marges d'incertitude qu'on n'aura pas eu le temps de réduire significativement, ce qui devra inciter à une attitude prudente."

Pour les communes qui s'engageraient dans les FAVL, de longues années d'incertitude, de changement, mais aussi de malaise, s'annoncent.


CHRONOLOGIE

FIN 2008 : l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) proposera au gouvernement une présélection de 2 ou 3 sites, parmi les communes ayant manifesté un intérêt pour le projet de centre de stockage de déchets radioactifs de faible activité à vie longue.
2009-2010 : des investigations géologiques seront menées sur les sites présélectionnés tandis que des consultations publiques seront organisées.
2011-2015 : des études de conception et de sûreté seront effectuées, au terme desquelles l'Andra déposera une demande d'autorisation de création (DAC) du centre de stockage. Cette DAC suivra un long chemin administratif, passant notamment par le gouvernement et l'Autorité de sûreté nucléaire.
2015-2019 : si l'autorisation est accordée, les travaux de construction des installations commenceront en 2015, de manière à mettre en service les premiers ouvrages de stockage en 2019.
2019-2040 : exploitation du centre de stockage.
2040- ? : le centre fermera ses portes aux alentours de 2040, date à laquelle il entrera en phase dite de "surveillance", pour une durée indéterminée.
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Kan Rit Ar Norbert
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MessagePosté le: 29 Aoû 2008 15:26    Sujet du message: Répondre en citant

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Que l' terrien est donc aussi orgueilleux pour ne pas croire qu'il creuse sa propre tombe sur des générations et des générations........
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MessagePosté le: 10 Sep 2008 20:26    Sujet du message: Répondre en citant

Voili voilou où on en est dans les Vosges...
Il y a l'effet FAVL, mais aussi, une commune haut lieu historique, amphithéâtre de Grand, sa mosaïque, et tout ce que recel encore cette région, l'église construite sur la mare miraculeuse vénérée par les Leuques ...et une région qui se meurt, avec l'état qui la laisse mourir, alors que zut, vaut le coup historiquement ce lieu, et un maire au désespoir, prêt à la pire des inepties pour sauver ce petit bout de bientôt plus rien... wlcom fou2


"Grand flirte avec le nucléaire

La commune est prête à accueillir un centre de stockage de déchets radioactifs pour enrayer son déclin. « Une opportunité de développement inespérée » estime le maire.

« Notre village se meurt », déplore le maire. « La seule restauration de l'église coûterait quatre millions d'euros. »

Les onze coups de onze heures sonnent au clocher de l'église de Grand. Pas une messe n'y a été célébrée depuis onze ans ; l'édifice érigé sur la mare miraculeuse vénérée par les Leuques au début de notre ère tombe peu à peu en ruine. Et les fonds manquent pour le restaurer...
Massés sur la place des Halles, les habitants tendent l'oreille. Le moteur de la camionnette de la boulangère de Liffol devrait rugir d'un instant à l'autre au coin de la rue de la Mosaïque. La tournée hebdomadaire du lundi matin est toujours très attendue. Elle le sera encore davantage le mois prochain, quand le dernier dépôt de pain du village aura fermé.
Le sujet s'invite forcément dans toutes les conversations. La disparition de la dernière épicerie renvoie cruellement les gens du pays à l'inexorable déclin de cette commune complètement isolée au milieu d'un plateau calcaire, une demi-heure à l'est de Neufchâteau. Dans ce contexte, l'éventuelle implantation d'un centre de stockage de déchets radioactifs ne semble pas franchement émouvoir la population.

Un référendum local

Elu maire en mars dernier, Jean-Louis Mongin estime même que cette perspective représente « une opportunité de développement inespérée » pour Grand. Comme les maires de 158 autres communes de l'Ouest vosgien où les sous-sols sont considérés comme compatibles avec l'enfouissement, l'élu a été sollicité par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), par l'intermédiaire du préfet des Vosges, en juin dernier. Dès le 2 juillet, son conseil municipal s'est prononcé en faveur d'une candidature de la commune pour accueillir le centre de stockage de déchets radioactifs de faible activité à vie longue. Huit voix pour, six contre, une abstention.
« Nous ne sommes que dans une phase de prise de contact avec l'Andra », précise Jean-Louis Mongin, très prudent. « Avant qu'il y ait un centre d'enfouissement ici, il faudra encore que la qualité du sous-sol convienne et que la population approuve le projet. Les habitants sont propriétaires de leur destinée. »
Le maire promet ainsi d'organiser un référendum local si sa commune venait à être choisie par l'Andra. Il a déjà reçu les représentants du collectif Vosges Antinucléaire, vendredi, et pris la mesure de leur hostilité. « Nous ferons en sorte que les gens soient bien informés », s'engage Jean-Louis Mongin qui voit dans la candidature de Grand, une action citoyenne. « Les déchets nucléaires sont là, il faut bien en faire quelque chose ; j'ai du mal à comprendre ceux qui dise OK mais pas chez nous. Qu'on soit antinucléaire ou non, il faut l'admettre. »

Tout près de Bure

Le maire de cette commune dont l'exceptionnel amphithéâtre gallo-romain attire 25.000 visiteurs chaque année voit dans la proposition de l'Andra, la promesse d'un renouveau économique qu'il entend accompagner en encourageant le développement de l'hébergement, en mettant en place des itinéraires de randonnée pédestre ou encore en proposant une programmation culturelle l'été. « Nous sommes passés de 520 à 460 habitants entre les deux derniers recensements, l'industrie du bois n'emploie plus, notre groupement scolaire est menacé, nos commerces ferment... Il faut réagir ! », insiste l'élu qui veut croire que tourisme et déchets nucléaires ne sont pas incompatibles. « A nous de le prouver. »
Ne trouve-t-il pas troublant que seules deux des cent cinquante-neuf communes vosgiennes sollicitées aient à ce jour fait savoir qu'elles étaient prêtes à accueillir des déchets nucléaires malgré les dizaines d'emplois promis à la clé ? « Je pense qu'il n'est pas sérieux de balayer d'un revers de main des propositions comme celle-là ; j'ai entendu des maires se vanter d'avoir jeté directement le courrier du préfet au panier ! », répond-il. « Moi, je suis au service du développement de la commune. Je ne suis pas un militant de l'Andra ; pour tout dire je me considère même plutôt comme un antinucléaire. Au moins, je n'aurai rien à me reprocher. »
A vingt kilomètres du laboratoire de Bure et à deux pas de Gondrecourt-le-Château qui sera en concurrence avec Grand pour l'accueil du centre de stockage des déchets de faible activité, le maire se dit aussi qu'il serait dommage d'encourir les mêmes risques que ses voisins meusiens sans bénéficier des largesses financières qui les accompagnent.
--------------------------

La candidature d'Aouze

Outre Grand, qui a manifesté son intérêt dès début juillet, la commune d'Aouze, dans le canton de Châtenois, s'est également portée candidate à l'accueil du centre d'enfouissement des déchets radioactifs de faible activité. Le conseil municipal de ce village de 204 habitants a délibéré dans ce sens à la fin du mois d'août. Le nouveau maire, Gilles Chognot, avoue avoir été séduit par la promesse de créations d'emplois.
Sur 159 communes vosgiennes contactées par l'Andra, dix-huit ont à ce jour pris des délibérations défavorables, deux des délibérations favorables et une autre - Oëlleville - a émis un avis réservé. Parmi les 3.115 sites potentiels en France, celui qui sera retenu par l'Andra sera exploité entre 2019 et 2040, après quatre ans de travaux et avant trois à quatre siècles de placement sous surveillance.

L'inquiétude de Vosges Antinucléaire

« Il faut savoir qu'en cas de fuite, on se rendra compte trop tard des contaminations, les radioéléments seront dispersés dans la nature », met en garde Stéphane Maimbourg, le représentant du collectif Vosges Antinucléaire qui s'inquiète aussi des risques liés au transport des déchets. « L'Andra veut en stocker 170.000 m3 sur une surface de 200 ha en sous-sol. On peut imaginer un transport en train jusque Damlain, puis avec des poids lourds... Dans tous les cas, cela représente une cible pour les mouvements terroristes et un danger pour les populations... Il faut traiter les déchets à proximité des zones de production. Et sortir du nucléaire. »
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MessagePosté le: 10 Sep 2008 20:53    Sujet du message: Répondre en citant

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