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La
Quête du Graal m’a donné la force de changer ce
que je peux changer ici et maintenant, le courage aussi d'accepter
ce que je ne peux changer sur l’instant, qui nécessite
un travail constant sur soi et la Sagesse d'en voir la patience et
la différence.
Cette volonté d’être
heureux c'est de continuer à vouloir vivre intensément
malgré l’écueil, d'être déçu
ou de ne pas atteindre tous ses objectifs. C'est continuer d’avoir
des frissons chaque fois que j’entends les premières
mesures d’une symphonie de Beethoven, un opéra de
Mozart ou l’Adagio d’Albinoni même si cela fait
des centaines de fois que je les entends. Que j’admire toujours émerveillé un
vol d’oiseaux, une fleur sur un rocher, un lever de soleil
ou de lune sur un champ de neige. Le rire d’un enfant, les
larmes d’un vieillard ne me laissent ni indifférent
ni insensible.
C'est rire aux éclats
devant une clownerie et pleurer de joie parce que l'on est témoin
d'un beau geste humanitaire.
C'est dormir du sommeil du juste parce qu'on a la certitude qu'on a fait tout
ce que l'on pouvait et qu'on a l'âme en paix.
Être heureux c'est accepter d'être seul mais constater, à chaque
instant, l'intense communion de notre âme avec toutes les autres âmes
que nous côtoyons et qui ont besoin de sagesse, accepter de partager notre
bonheur avec l'ensemble de l'univers.
La Quête du Graal
m'a invité à plonger dans l'amour comme un alchimiste
plonge le minerai d’or dans le feu pour en retirer le métal.
J'ai appris à m’y réchauffer sans me consumer, à me
laisser apprivoiser sans me renier, à donner sans m'oublier.
La rencontre d'une âme sœur n'est pas le chemin de la facilité quand
elle est plus belle que vous, et……… quelle beauté…….
C'est pourtant celui que la vie m'a permis de suivre parce que je l'avais désiré intensément.
Je VOULAIS être heureux.
La vie m'a émerveillé en m'offrant généreusement
ce cadeau, et m'a obligé à y faire face aussi.
Je connais aujourd'hui ce que ce chemin exige de confiance, de respect et d’abnégation.
Je suis sûr aussi maintenant que l'humain possède toutes les forces
nécessaires pour assumer ses choix parce qu'il est à l'image
de la Conscience Universelle.
L'Amour de la Sagesse
et la Sagesse de l'Amour, voilà où m'a guidée
ma recherche de l'équilibre et du bonheur.
Oh, cette recherche ne m'a pas évité la souffrance parfois, ce
serait mentir. Elle m'a enseigné à la recevoir, à lui
faire face courageusement et à la vaincre au moment venu.
Sans épreuve, je n'aurais pas atteint une certaine maturité,
mais sans joie, amour, confiance, présence, soutien et patience de l’Autre,
de Vous, je n'aurais pas pu la vaincre non plus. Car c’est un passionnant
voyage, le voyage intérieur, celui de la connaissance de soi.
Ceci m'a aidé à comprendre qu'il n' y a pas un chemin qui mène
au Bonheur .
Le Bonheur EST le chemin.
Ainsi, accumulons chaque
moment que nous avons et, plus encore, quand nous partageons ce
moment avec quelqu'un, quelque chose pour partager ce bonheur,
et rappelons-nous que le temps n'attend pas.
Notre Bonheur est une trajectoire et non une destination.
Alors : travaillons comme si nous n’avions pas besoin d'argent, aimons
comme si jamais personne ne nous avait fait souffrir, chantons, dansons comme
si personne ne nous regardait.
Etre heureux, c'est être entièrement PRESENT AUX AUTRES et à soi
Ce que recherche tout un
chacun c'est d'expérimenter le bonheur et d'éviter
la souffrance.
Le bonheur dont il est question possède deux composantes : le bonheur
physique et le bonheur mental .
On le voit dans l’enseignement du Graal, à travers les runes,
le bonheur est conçu dans tous ses aspects et dans toutes ses composantes.
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Naturellement,
notre enseignement porte avant tout
sur le développement de l’amélioration
de notre mental, de notre capacité à vaincre
nos peurs, nos illusions, nos egos.
Nous situons le mental au cœur du fonctionnement global de nous même.
Nous pourrions dire que tous les phénomènes qui nous arrivent,
ont la pensée, notre pensée pour directeur.
La quête du Graal considère qu'il y a un bonheur plus
grand qui est le bonheur apporté par la paix intérieure,
la Sé-Ré-Ni-Té.
Ce type de bonheur est
d'une autre nature que le bonheur apporté par les cinq
sens (la vue, les sons, les parfums, le goût et les sensations
tactiles).
Ce type de bonheur est un bonheur sans objet d'attachement : la joie d’être
un humain, une conscience active, positive et progressiste.
Ce type de bonheur n'est évidemment pas accessible par des moyens
matériels tels que : l’argent, le pouvoir, la position sociale,
les plaisirs égoïstes....
Nous
y accédons par nos facultés à digérer l’enseignement
reçu et le diriger, je dirais même faire converger, nos assimilations
vers un meilleur Nous, un meilleur Moi.
Non pas dans le sens egoïque mais au sens de partie intégrale
de l’UNIVERSELLE CONSCIENCE
On le voit bien dans notre société, que ceux qui paraissaient
privilégiés par une situation sociale ou financière
avantageuse se révèlent souvent être en définitive
frustrés, insatisfaits, vides.
Mais il n’est pas forcément aussi celui que nous prônons
car la quête s’effectue dans l’équilibre et surtout
pas par un voile hypocrite sur ce que nous aimerions expérimenter.
Il est vrai que détaché des
richesses et du pouvoir, le bonheur s’accroît. Mais
sommes nous pour autant tout aussi joyeux et heureux ?
En fait, s’il est si simple d’être heureux, pourquoi avons-nous
tant de mal à l’être ?
Le désir d’être heureux et de ne pas souffrir, ne connaît
pas de limites.
Il est inscrit dans notre nature et, à ce titre se passe de justification.
Que nous aspirions au bonheur est un simple fait.
Pourtant, l’aspiration au bonheur ne génère pas une logique
du bonheur.
Il ne suffit pas de souhaiter être heureux pour l’être
ou le devenir. Il faut aussi agir
Autour de nous nous observons que l’aspiration au bonheur ne peut se
satisfaire que de conditions de vie particulièrement enviables.
Force est de constater
le poids de souffrances morales qui prennent les formes de l’angoisse,
du mécontentement et de la frustration, de l’incertitude,
du doute ou de la dépression lorsque l’on croit
posséder quelque chose ou quelqu’un : quelle illusion,
quelle vanité !…….
On s’imagine souvent que c’est lorsque l’on est nanti que
l’on sera plus heureux que celui qui possède moins !
Or combien de fois n’avons nous vu, en dépit de condition modeste
des êtres tirer un bonheur d’une joie ou don simple ?
En fait notre « mal-être » ou
absence de bonheur, vient d’un manque de soins apportés à notre
dimension intérieure .
En fait lorsque je parle de dimension intérieure, je pense à cet
apothègme :
Nous sommes ce que nous pensons, tout ce que nous sommes s’éduque
par nos pensées.
Notre
esprit est la source du bonheur (et de la souffrance),
il possède une capacité
d’être heureux mais il nous rend aussi malade.
Le but de l’être humain est d’être heureux.
Tous, nous partageons le même souhait, éviter la souffrance
et rechercher le bonheur.
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