Bonheur et sagesse

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Le bonheur

2nde partie 

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La Quête du Graal m’a donné la force de changer ce que je peux changer ici et maintenant, le courage aussi d'accepter ce que je ne peux changer sur l’instant, qui nécessite un travail constant sur soi et la Sagesse d'en voir la patience et la différence.


Cette volonté d’être heureux c'est de continuer à vouloir vivre intensément malgré l’écueil, d'être déçu ou de ne pas atteindre tous ses objectifs. C'est continuer d’avoir des frissons chaque fois que j’entends les premières mesures d’une symphonie de Beethoven, un opéra de Mozart ou l’Adagio d’Albinoni même si cela fait des centaines de fois que je les entends. Que j’admire toujours émerveillé un vol d’oiseaux, une fleur sur un rocher, un lever de soleil ou de lune sur un champ de neige. Le rire d’un enfant, les larmes d’un vieillard ne me laissent ni indifférent ni insensible.
C'est rire aux éclats devant une clownerie et pleurer de joie parce que l'on est témoin d'un beau geste humanitaire.
C'est dormir du sommeil du juste parce qu'on a la certitude qu'on a fait tout ce que l'on pouvait et qu'on a l'âme en paix.
Être heureux c'est accepter d'être seul mais constater, à chaque instant, l'intense communion de notre âme avec toutes les autres âmes que nous côtoyons et qui ont besoin de sagesse, accepter de partager notre bonheur avec l'ensemble de l'univers.


La Quête du Graal m'a invité à plonger dans l'amour comme un alchimiste plonge le minerai d’or dans le feu pour en retirer le métal. J'ai appris à m’y réchauffer sans me consumer, à me laisser apprivoiser sans me renier, à donner sans m'oublier.
La rencontre d'une âme sœur n'est pas le chemin de la facilité quand elle est plus belle que vous, et……… quelle beauté…….
C'est pourtant celui que la vie m'a permis de suivre parce que je l'avais désiré intensément.
Je VOULAIS être heureux.
La vie m'a émerveillé en m'offrant généreusement ce cadeau, et m'a obligé à y faire face aussi.
Je connais aujourd'hui ce que ce chemin exige de confiance, de respect et d’abnégation. Je suis sûr aussi maintenant que l'humain possède toutes les forces nécessaires pour assumer ses choix parce qu'il est à l'image de la Conscience Universelle.
L'Amour de la Sagesse et la Sagesse de l'Amour, voilà où m'a guidée ma recherche de l'équilibre et du bonheur.
Oh, cette recherche ne m'a pas évité la souffrance parfois, ce serait mentir. Elle m'a enseigné à la recevoir, à lui faire face courageusement et à la vaincre au moment venu.
Sans épreuve, je n'aurais pas atteint une certaine maturité, mais sans joie, amour, confiance, présence, soutien et patience de l’Autre, de Vous, je n'aurais pas pu la vaincre non plus. Car c’est un passionnant voyage, le voyage intérieur, celui de la connaissance de soi.
Ceci m'a aidé à comprendre qu'il n' y a pas un chemin qui mène au Bonheur .


Le Bonheur EST le chemin.


Ainsi, accumulons chaque moment que nous avons et, plus encore, quand nous partageons ce moment avec quelqu'un, quelque chose pour partager ce bonheur, et rappelons-nous que le temps n'attend pas.
Notre Bonheur est une trajectoire et non une destination.
Alors : travaillons comme si nous n’avions pas besoin d'argent, aimons comme si jamais personne ne nous avait fait souffrir, chantons, dansons comme si personne ne nous regardait.
Etre heureux, c'est être entièrement PRESENT AUX AUTRES et à soi


Ce que recherche tout un chacun c'est d'expérimenter le bonheur et d'éviter la souffrance.
Le bonheur dont il est question possède deux composantes : le bonheur physique et le bonheur mental .
On le voit dans l’enseignement du Graal, à travers les runes, le bonheur est conçu dans tous ses aspects et dans toutes ses composantes.

 



-2-

Naturellement, notre enseignement porte avant tout sur le développement de l’amélioration de notre mental, de notre capacité à vaincre nos peurs, nos illusions, nos egos.
Nous situons le mental au cœur du fonctionnement global de nous même.
Nous pourrions dire que tous les phénomènes qui nous arrivent, ont la pensée, notre pensée pour directeur.
La quête du Graal considère qu'il y a un bonheur plus grand qui est le bonheur apporté par la paix intérieure, la Sé-Ré-Ni-Té.


Ce type de bonheur est d'une autre nature que le bonheur apporté par les cinq sens (la vue, les sons, les parfums, le goût et les sensations tactiles).
Ce type de bonheur est un bonheur sans objet d'attachement : la joie d’être un humain, une conscience active, positive et progressiste.
Ce type de bonheur n'est évidemment pas accessible par des moyens matériels tels que : l’argent, le pouvoir, la position sociale, les plaisirs égoïstes....


N
ous y accédons par nos facultés à digérer l’enseignement reçu et le diriger, je dirais même faire converger, nos assimilations vers un meilleur Nous, un meilleur Moi.
Non pas dans le sens egoïque mais au sens de partie intégrale de l’UNIVERSELLE CONSCIENCE
On le voit bien dans notre société, que ceux qui paraissaient privilégiés par une situation sociale ou financière avantageuse se révèlent souvent être en définitive frustrés, insatisfaits, vides.
Mais il n’est pas forcément aussi celui que nous prônons car la quête s’effectue dans l’équilibre et surtout pas par un voile hypocrite sur ce que nous aimerions expérimenter.


Il est vrai que détaché des richesses et du pouvoir, le bonheur s’accroît. Mais sommes nous pour autant tout aussi joyeux et heureux ?
En fait, s’il est si simple d’être heureux, pourquoi avons-nous tant de mal à l’être ?
Le désir d’être heureux et de ne pas souffrir, ne connaît pas de limites.
Il est inscrit dans notre nature et, à ce titre se passe de justification. Que nous aspirions au bonheur est un simple fait.
Pourtant, l’aspiration au bonheur ne génère pas une logique du bonheur.
Il ne suffit pas de souhaiter être heureux pour l’être ou le devenir. Il faut aussi agir
Autour de nous nous observons que l’aspiration au bonheur ne peut se satisfaire que de conditions de vie particulièrement enviables.


Force est de constater le poids de souffrances morales qui prennent les formes de l’angoisse, du mécontentement et de la frustration, de l’incertitude, du doute ou de la dépression lorsque l’on croit posséder quelque chose ou quelqu’un : quelle illusion, quelle vanité !…….
On s’imagine souvent que c’est lorsque l’on est nanti que l’on sera plus heureux que celui qui possède moins !
Or combien de fois n’avons nous vu, en dépit de condition modeste des êtres tirer un bonheur d’une joie ou don simple ?


En fait notre « mal-être » ou absence de bonheur, vient d’un manque de soins apportés à notre dimension intérieure .
En fait lorsque je parle de dimension intérieure, je pense à cet apothègme :
Nous sommes ce que nous pensons, tout ce que nous sommes s’éduque par nos pensées.

Notre esprit est la source du bonheur (et de la souffrance),
il possède une capacité
d’être heureux mais il nous rend aussi malade.
Le but de l’être humain est d’être heureux.
Tous, nous partageons le même souhait, éviter la souffrance et rechercher le bonheur.

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