Boneur et sagesse

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Le bonheur

Fin

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L’art du bonheur dépend de notre esprit, de quelle façon il perçoit les informations.
L’esprit est comme un cristal, c’est nous qui créons le monde dans lequel nous voulons vivre.


C’est pour cela qu’il faut devenir le maître de nos perceptions, de nos pensées, de notre mental, pour que la pseudo-réalité change, il nous faut abandonner l’emprise de nos désirs pour éviter une souffrance aussi illusoire qu’une joie factice ou artificielle..…….

Nous avons le tort de croire que nous sommes nos émotions (les nuages ne sont pas le ciel !)

Un esprit pur, une connaissance pure c’est le réel.
Si nous ne savons pas être heureux dans la lucidité et la vérité, alors nous sommes condamnés à l'illusion à perpétuité.
Reconnaître la limite naturelle de la matérialité c’est se satisfaire.
Par contre ne jamais être satisfait dans la quête spirituelle est sans limite.
Et c’est celle là d’insatisfaction qu’il nous faut sans cesse développer !


C’est de la force de notre détermination à vouloir être heureux que nous le serons : si ce n’est de nous, forcément des autres.
C’est en cultivant notre esprit d’éveil, notre esprit d’altruisme que nous atteindrons à l’impermanence subtile..

 



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Pour terminer, voici ce qu’écrivait un philosophe déjà sur le bonheur il y a maintenant 2400 ans :
EPICURE ( 341-270) à Athènes


Quand on est jeune, il ne faut pas hésiter à s'adonner à la Sagesse, et quand on est vieux il ne faut pas se lasser d'en poursuivre l'étude. Car personne ne peut soutenir qu'il est trop jeune ou trop vieux pour acquérir la santé de l'âme. Celui qui prétendrait que l'heure de philosopher n'est pas encore venue ou qu'elle est déjà passée, ressemblerait à celui qui dirait que l'heure n'est pas encore arrivée d'être heureux ou qu'elle est déjà passée. Il faut donc que la jeunesse aussi bien que la vieillesse cultivent la Sagesse : celui-ci pour qu'il se sente rajeunir au souvenir des biens que la fortune lui a accordés dans le passé, celui-là pour être, malgré sa jeunesse, aussi intrépide en face de l'avenir qu'un être avancé en âge (...).
Ce ne sont pas les beuveries et les orgies continuelles, les jouissances des jeunes garçons et des femmes, les poissons, les viandes et les autres mets qu'offre une table luxueuse, qui engendrent une vie heureuse, mais la raison vigilante, qui recherche minutieusement les motifs de ce qu'il faut choisir et de ce qu'il faut éviter et qui rejette les vaines opinions, grâce auxquelles le plus grand trouble s'empare des âmes.
De tout cela la sagesse est le principe et le plus grand des biens. C'est pourquoi elle est même plus précieuse que la philosophie, car elle est la source de toutes les autres vertus, puisqu'elle nous enseigne qu'on ne peut pas être heureux sans être sage, honnête et juste ; ni être sage, honnête et juste; sans être heureux.
Conçois-tu maintenant que quelqu'un puisse être supérieur au sage, qui a sur les dieux des opinions pieuses, qui est toujours sans crainte à la pensée de la mort, qui est arrivé à comprendre quel est le but de la nature, qui sait pertinemment que la souveraine bonté est à notre portée et facile à se procurer et que le mal extrême, ou bien ne dure pas longtemps, ou bien ne nous cause qu'une peine légère (...).
Médite, par conséquent, toutes ces choses et celles qui sont de même nature.
Médite les jour et nuit, à part toi et avec ton semblable. Jamais alors, ni en état de veille ni en songe, tu ne seras sérieusement troublé, mais tu vivras comme un dieu parmi les hommes.
Car celui qui vit au milieu de biens impérissables sans soucier ne ressemble en rien à un être mortel.


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