Prémisses d'un système villageois

[Marie*]

Les connaissances de l'Âge du bronze (entre 2200 ans et 50 ans avant notre ère), en particulier, s'affinent.

« Jusqu'au début des années 2000, les informations sur cette période reposaient essentiellement sur des sites funéraires ou cultuels, déclare Michel Baillieu adjoint scientifique à l'Inrap (1) de Bretagne. On ignorait tout des sites d'habitat. »

Des fouilles réalisées à Lamballe (Côtes-d'Armor) sur cinq hectares d'une future Zac, entre septembre 2006 et avril 2007, ont permis d'éclairer des zones d'ombre.

On y a découvert une grande enceinte bordée de talus et deux sites d'habitats proches qui communiquaient entre eux. Et des champs, des maisons, de petits greniers ou encore ce qui ressemble à un atelier de forgeron.
« Cela prouve qu'un système agraire se met en place à cette époque : on structure la campagne, on organise l'habitat. Ce sont les prémisses d'un système villageois, assure Stéphane Blanchet, archéologue qui a fouillé le site. Avant ces découvertes, on imaginait cet impact sur le paysage, on en a maintenant la démonstration. »

Travail avec des historiens

Autre trouvaille du site lamballais : la mise au jour d'une voie antique, qui ne dessert pas la ville actuelle, a permis de confirmer l'implantation de la ville primitive, située à environ 1 km. Anodin ? Pas si sûr.
« À partir de cela, nous allons travailler avec des historiens de l'université de Rennes 2 sur le développement de la ville médiévale », annonce Stéphane Blanchet.

Avant d'en lire le résultat dans les manuels d'histoire, les collectivités sont souvent intéressées par une valorisation des découvertes réalisées sur leur territoire. Comme une sorte de retour sur investissement : Lamballe communauté, maître d'ouvrage des fouilles, a dû débourser 1 million d'euros (1/8e du budget de la Zac) ! Un DVD-Rom et une monographie pourraient voir le jour. Plus simplement, cela peut prendre la forme d'une présentation des vestiges au public et à des écoles, d'une conférence ou encore d'une exposition.

« L'intérêt du public pour l'archéologie est évident, dit Stéphane Deschamps, conservateur à la Direction régionale des affaires culturelles. Le chantier ouvert des récentes fouilles du site de la Visitation, au coeur de Rennes, a attiré plus de 12 000 visiteurs en deux semaines ! »

Source Ouest-France
_________________
*Rit Ur* - La Charte des Gentils
*********************
Croire en ce que l'on dit et le faire !(Philippe)

Alors sans avoir rien que la force d'aimer
Nous aurons dans nos mains,amis le monde entier (Brel)

[helea]

Merci Marie !
_________________
MA MAISON C'EST L'HORIZON........

[Kan Rit Ar Norbert]

Lamballe?
Voilà un DUC qui va être content.....
(une ch'tite copie du CD?,,)
_________________
L'AMOUR rétablit notre UNITE PRIMITIVE....
PLATON(le Banquet)
Je ne connais qu'un seul devoir, c'est celui d'aimer......
A. Camus
Ne prenez pas la vie au sérieux, vous n'en sortirez pas vivant...........

[Asatru]

[duc]

Eh bien, maintenant sur cet ancien site , il vient de s'élever un Macdo , un buffalo , on attend carrefour.

Mais une autre petite histoire de mon coin..

Matignon.. petit bourg à 25 kms de Lamballe..

La famille princière de Monaco est de descendance bretonne. Le 20 octobre 1715, François-Léonor Gouyon, sire de Matignon, duc de Valentinois, pair de France, épousa Louise Grimaldi, fille aînée d'Antoine Grimaldi, prince de Monaco, avec la condition de prendre, lui et ses successeurs, le nom et les armes des Grimaldi, les Grimaldi n'ayant pas d'enfant mâle. François devint donc prince de Monaco le 26 février 1731 sous le nom de Jacques 1er. Il est l'ancêtre du prince Rainier III de Monaco, disparu le 6 avril 2005, qui a, entre autres titres, celui de sire de Matignon. Il arrive que l'on qualifie plaisamment les Matignonnais de " Monégasques ". Et les " Monégasques " n'ont pas oublié : lors d'un événement survenant dans la famille princière de Monaco, ils font sonner les cloches de l'église.

L'Hôtel Matignon à Paris. C'est du 30 septembre 1719 que l'on peut dater la naissance de l'Hôtel Matignon. Son propriétaire, prince de Tingry, maréchal de France, a fait appel à Jean Courtonne pour faire les plans et construire un hôtel particulier. Le coût élevé des travaux obligea le prince Tingry à vendre le domaine ; Courtonne persuada Jacques Gouyon, seigneur de Matignon, d'acheter cette propriété. Les travaux s'achèvent en 1725 et l'Hôtel fut offert par le comte de Matignon à son fils et sa belle-fille pour être leur résidence parisienne. L'Hôtel a depuis gardé le nom de Matignon.


Donc ... les fantômes Bretons titillent le 1er ministre..


_________________
L'inconditionnel du parfait

[Nina Padilha]

Je ne savais pas cette histoire... Intéressant !
_________________
Chimboraï khumi !