Le chant des partisans

[Philippe]

Le Terrien oublie beaucoup, alors quand j'entends encore les égrégores de la 3e guerre mondiale, d'un chaos annonciateur d'une paix mondiale comme pour prévenir un nouvel âge d'amour, je me dis que si c'était le cas, le nouvel âge aurait déjà dû commencer, puisque des guerres comme celle de 45 atteinrent les sommets de l'horreur et de la honte humaine



Ami, entends-tu le vol noir du corbeau sur nos plaines?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on Enchaîne?
Ohé! Partisans, ouvriers et paysans c'est l'alarme.
Ce soir, l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes.

2. Montez de la mine, descendez des collines camarades!
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé! Les tueurs à la balle et au couteau tirez vite!
Ohé! Saboteur, attention à ton fardeau, dynamite!

3. C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères!
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse la misère!
Il est des pays où les gens aux creux des lits font des rêves!
Ici, nous vois-tu, nous on marche, nous on tue nous on crève.

4. Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe.
Ami si tu tombes, un ami sort de l'ombre a ta place.
Demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes.
Chantez compagnons dans la nuit la liberté vous écoute.

5. Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne?
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...
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"Si tu passes, arrête-toi|| Si tu t'arrêtes, parle nous||Si tu parles, écoute aussi||Si tu écoutes, alors agis||mais agis surtout si tu as réfléchi||et alors tout le monde, ici, aura besoin de toi ..."

[Marie*]

J'ai de plus en plus de mal à comprendre, même à envisager que l'on puisse s'arroger le droit de disposer de la vie de l'autre...... et surtout que l'on puisse, que l'on ose, parler de "guerre propre"
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*Rit Ur* - La Charte des Gentils
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"Les frondaisons du hêtre
Toutes reverdies,
Neuves, bourgeonnantes,
Ne sont plus flétries."
Câd Goddeu

[Nina Padilha]

A chaque fois que j'entends cette chanson, j'ai la chair de poule.
La violence de la guerre, je connais un peu, elle m'a frôlée méchament.
Et je vous jure que ça laisse des traces.
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Chimboraï khumi !

[jade]

Les traces laissées par les guerres sont hélas durables ... et s'inscrivent aussi dans nos profondeurs ...
Nous célébrons aujourd'hui une victoire ... mais de quelle victoire s'agit-il vraimment ? Qui/quoi est ressorti victorieux de cette ténèbre ; de ce cauchemard qui se répète en un ailleurs ...

Tient, je crois bien que j'ai un coup de blues ...

[Marie*]

Ce qu'à écrit Jade dans un autre post

[jade]

Un chaleureux merci de rapeller ce texte ...
j'ai oublié de qui il est ...
Si tu pouvais me le rappeller ...

Et puis mon "coup de gueule/blues" aurait été ici à sa place

Et profiter de ce que je suis devans mon clavier pour vous exprimer mon étonnement ... en effet, ce genre de propos ( tenus sur le topic consacré au shamanisme) sont pour le moins déroutants, et peu habituels ... en tous cas très éloignés d'un politiquement correct, d'un socialement convenu.

Le soir au coucher (je me fais toujours un petit récapitulatif de ma journée, histoire de faire des réajustements, quand je n'ai pas été terrible ... ) et il m'est venu que ce genre de propos pouvait être fort mal perçu et ... peiner des sensibilités sincères que je comprends et respecte profondement ... malgré le questionnement que j'ai partagé ce 8 Mai avec vous, parmis vous.

La nature de ce questionnement aurait été entendue ici ... cela me remplie de joie ...

Hier, j'assistais à un colloque sur la mémoire et le fameux devoir de mémoire (la mémoire et la transmission font partie de mon quotidien )

Même s'il ne s'agissait pas des mémoires liées au 8 Mai, il était passionnant ce colloque et il m'a offert de quoi nourrir davantage ma réflexion ... comme quoi, rien n'est figé !

Je voulais partager cela aussi avec vous.

bien à vous

florence

[helea]

[helea]

que ferions nous aujourd'hui ??
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MA MAISON C'EST L'HORIZON........

[Philippe]

[Cedric.]

j'ai écrit ce texte il y a un petit temps et il me semble venir bien à point.



J’ai pas pris dis ans pour faire le tour des landes, j’ai pas pris dix ans pour faire le tour du monde et en revenir avec cette maussade certitude : c’est partout pareil ; les armes sont de bois, de pierres ou en d’autres matières, qu’importe, elles tuent. Et les raisons sont toujours les mêmes.

J’ai parcouru le monde en moins de dix ans et j’ai rencontré des gens dans des pays en feu ; pour eux la guerre n’était pas bien, n’était pas mal, c’était la guerre et ils la subissaient. Ils m’ont dit que pour savoir si c’était bien ou non, je devais poser la question aux pays épargnés, eux n’avaient plus le temps de réfléchir, ni le temps, ni la force.
J’y ai vu des enfants aux yeux trop profonds, trop lourds pour de si jeunes visages, l’on m’a dit qu’ils avaient vus la mort tout autour d’eux. J’en ai vu d’autres qui n’avaient plus que le corps d’un enfant, on m’a dit qu’ils avaient tué. Et les vieillards attendaient que cela se passe, comme on attends que se calme un orage.

La plupart étaient résignés, les autres étaient au front ou mort.

En moins de dix ans j’en ai vu des visages de gens qui vivaient ou avaient vécu la guerre et tous et toutes ont cette chose au fond de l’œil, cet éclat de deuil qui ne s‘efface qu’avec la mort.

Ici, mes petits enfants rient et ne connaissent la guerre qu’à travers le journal télévisé – quand ils y prêtent attention – et je vois bien à leurs airs qu’ils ne comprennent pas, sont incapables d’imaginer l’ampleur de ce que peut être la guerre.

Quand je les vois jouer à la guerre, un frisson ébranle ma vielle carcasse et je revois tous ces yeux, tous ces éclats de deuil que j’ai rencontré en moins de dix ans. Je ne peux pas m’empêcher de penser, de songer que demain, peut-être, mes petits enfants auront aussi ce petit éclat qui ne nous quitte qu’avec la mort.



je vous embrasse

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nous avons réussi parce que nous ne savions pas que c'était impossible

je ne suis pas quelqu'un ou quelque chose
je le deviens

[jade]

philippe demande :