duc Animateur
Inscrit le: 01 Mar 2004 Messages: 1886 Localisation: bretagne
|
Posté le: 03 Jan 2008 19:06 Sujet du message: L'avis d'un "Nobel" |
|
|
Quant au professeur Frédérick Soddy, lui aussi récompensé par le Prix Nobel de physique, il propose une vue personnelle audacieuse, et non conventionnelle dans le milieu conformiste des professionnels de la science :
« Il est curieux - dit-il - de réfléchir, par exemple, à la remarquable légende de la pierre philosophale, qui est une des croyances les plus anciennes et les plus universelles, et dont l'origine, si loin que nous puissions remonter dans les traces du passé, ne saurait être, avec certitudes, rapportée à sa vraie source.
On attribuait à la pierre philosophale le pouvoir non seulement d'effectuer la transmutation des métaux, mais aussi d'agir comme élixir de vie. Or, quelle qu’aie été l'origine de cette association d'idées, apparemment dénuée de sens, elle se montre, en réalité, comme l'expression très correcte et à peine allégorique de notre actuelle manière de voir.
Il ne faut pas un grand effort d'imagination pour arriver à voir dans l'énergie la vie même de l'univers physique : et on sait, aujourd'hui, que c'est grâce à la transmutation que jaillissent les sources premières de la vie physique de l'univers.
Cet antique rapprochement du pouvoir de transmutation et de l'élixir de vie n'est-il donc qu'une simple coïncidence ? Je préfère croire que ce pourrait bien être un écho venu de l'un des nombreux âges où, dans les temps préhistoriques, des hommes ont suivi, avant nous, la route même que nos pieds foulent aujourd'hui.
Mais ce passé est probablement si reculé que les atomes qui en furent contemporains ont littéralement eu le temps de se désintégrer totalement. Laissons encore un instant notre imagination vagabonder librement dans ces régions idéales.
Supposons que cette hypothèse, qui s'est présentée d'elle-même à nous, soit vraie et que nous puissions avoir confiance dans le mince fondement constitué par les traditions et les superstitions transmises jusqu'à nous depuis les temps préhistoriques.
Ne pourrions-nous pas voir en elles une certaine justification de cette croyance que les hommes de quelque race éteinte et oubliée sont parvenus non seulement aux connaissances que nous avons si récemment acquises, mais encore aux capacités qui ne sont pas encore les nôtres ?
La science reconstruit l'histoire du passé comme celle d'une ascension continue de l'homme jusqu'au niveau actuel de sa puissance.
En face des preuves indirectes de ce constant progrès de la race, la notion traditionnelle de la chute de l'homme, à partir d'un état antérieur plus élevé, est devenue de plus en plus difficile à interpréter.
Mais, de notre nouveau point de vue, ces deux faits ne sont nullement aussi inconciliables qu'ils le paraissent.
Une race capable de transmuer la matière n'aurait, pour ainsi dire, nullement besoin de gagner son pain à la sueur de son front.
Etant donné ce que nos ingénieurs exécutent avec leurs ressources relativement restreintes d'énergie, nous imaginons facilement que de tels hommes auraient pu rendre fertiles des continents désertiques, fondre les glaces des pôles et métamorphoser la Terre entière en un souriant Eden.
Peut-être auraient-ils pu explorer le royaume de l'espace et émigrer vers des mondes plus favorisés, comme les populations surabondantes émigrent aujourd'hui vers les continents plus riches ?
La légende de la chute de l'homme pourrait n'être que l'unique survivance d'un tel passé, après lequel, pour quelque raison inconnue, le monde, rentré sous l'inexorable domination de la Nature, a recommencé, une fois de plus, son laborieux voyage ascensionnel à travers les âges »...
Extrait du site "Atlantis"
Voilà...voilà...!!!
_________________ L'inconditionnel du parfait |
|