Ce serait si facile pourtant....

[Marie*]

En dépit des progrès pharmaceutiques, la maladie décime l'Afrique.

La lutte contre le paludisme, pour laquelle la Banque mondiale a appelé hier à faire davantage, illustre cruellement les difficultés rencontrées par la communauté internationale pour atteindre ces «Objectifs du millénaire» qui seront passés au crible la semaine prochaine à New York au siège de l'ONU.
Cette maladie transmise par les moustiques tue encore plus d'un million de personnes par an dans le monde, dont 85 % en Afrique où un enfant en meurt toutes les 30 secondes.
Or, il existe des moyens de prévention et de guérison : moustiquaires imprégnées d'insecticide, pulvérisation des habitations, médicaments antipaludéens... Pourquoi ne sont-ils pas utilisés ?

«Le paludisme n'a pas d'avocats dans les pays riches puisqu'il touche essentiellement les pays pauvres. Alors que le sida, qui est subi partout, y dispose de relais puissants.
Avec le paludisme, ce sont donc les plus pauvres dans les pays pauvres qui souffrent, ce sont des gens sans voix», expliquait hier un haut responsable de la Banque mondiale à quelques minutes de l'ouverture d'un sommet international de deux jours à Paris sur la lutte contre cette maladie.

Consciente que l'initiative «Faire reculer le paludisme» lancée en 1998 ­ qui visait à réduire de moitié les cas de palu sur douze ans ­ était loin d'être suffisante et qu'«une approche plus robuste» était nécessaire, la Banque mondiale a décidé de braquer les projecteurs sur l'Afrique où le poids économique de la maladie représente quelque 12 milliards de dollars et ralentit la croissance d'environ 1,5 % par an .

L'institution va augmenter son aide de 200 millions de dollars par an sur les trois prochaines années, ciblée sur dix-sept pays (Erythrée, Zambie, république démocratique du Congo, Nigeria...) en fonction du poids qu'y représente le palu (appelé malaria en anglais) et de sa capacité à y faire face.
C'est que, parfois, de simples gestes suffisent. En Tanzanie, par exemple, où l'utilisation de moustiquaires imprégnées d'insecticide a progressé de plus de 50 %, la mortalité infantile a régressé de 27 % et l'anémie a chuté de 63 %.

Mais le grand chantier reste l'accès des Africains au bon médicament antipaludéen, cette combinaison à base d'artémisinine qui fait des miracles. Pour la Banque mondiale, celui-ci devrait être reconnu comme «bien public mondial» et recevoir à ce titre des subventions de la communauté internationale. Un projet qui doit être discuté aujourd'hui à Paris

(Liberation )
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*Rit Ur* - La Charte des Gentils
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Croire en ce que l'on dit et le faire! (Philippe)

"Le feu de la haine ne s’éteint que par l’amour et, si le feu de la haine ne s’éteint pas, c’est que l’amour n’est pas encore assez fort" le XIVem Dalai Lama

[errantgris]

Et que dire de la lèpre ! On dépense des millions pour repousser la mort (naturel et inéluctable) de la personne âgée en occident pendant que des enfants meurent de la lèpre à nos portes… Question de marché certainement.
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Tous ceux qui errent ne sont pas perdus.

[Marie*]

Le tout gros problème en la matière, ce n'est plus tellement la lèpre qui est en régression, mais la tuberculose qui elle, fait un retour en force, partout, chez les plus démunis.... et elle, on en parle très peu, voir pas du tout.
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*Rit Ur* - La Charte des Gentils
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[Astral]

Et que dire de la faim......
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Partis continuer mon chemin spirituel sur d'autres horizons.

Mais n'oublie pas Sagesse Primordiale, ma premier demeure et remercie grandement les membres de Sagesse Primordiale pour m'avoir guidées sur mon chemin durant mon parcoure ici...... Astral