Ah
voilà un sujet qui sent bon la tolérance,
la sérénité, la compassion humaniste
que l’on lit facilement sur Internet…
Oui
mais voilà : L’humain vit et se nourrit tous
les jours plutôt d’angoisse, de crainte, de
peur.
Il
est vrai que l’on a peur de tout, peur pour soi… le
travail, les finances, les impôts, les fins de mois,
faire manger sa famille, peur pour ses enfants, leur acheter
les habits de marque qu’ils demandent, la paire de
basket que les copains ont acheté aussi, acheter
leur amour, acheter leur éducation, acheter la paix.
On a peur de laisser ses enfants seuls, peur dans le métro,
peur d’être seul, peur aux feux rouges, peur de manquer
un rendez-vous, peur de rater le train, peur du regard de l’autre,
peur de l’autre, des autres, peur de perdre son emploi, peur
de ne pas en trouver un, peur des attentats, peur de grossir, peur
que l’on ne nous laisse pas un morceau de gâteau à la
fin d’un repas.
Mais
aussi peur des informations à la télé,
et MÊME suprême angoisse : Peur de la météo.
Il n’y a pas si longtemps que les informations se
terminaient par une note récréative qui était
synonyme de vacances, de bonheur, de soleil pour la fin
de semaine et NON, c’est fini, révolu, hop
! Du balai. La météo déclenche désormais
des bulletins d’alertes qui font palpiter d’émotions
les téléspectateurs. De quoi ? Ai-je bien
entendu ? Un bulletin d’alerte ? Comment çà ?
Où çà ? Que va-t-il se passer encore
? Taisez vous je n’entends pas ? Ah Tant mieux, ce
n’est pas chez moi ! Le ciel ne va pas me
tomber sur la tête.
La
soirée se terminant, on va se coucher avec la peur
de ne pas s’endormir, peur que les somnifères
et les calmants n’agissent pas. Je ne parle pas,
bien entendu, pour les grands malades, ou les grands drames,
je parle d’une manière générale
pour le quotidien de la plupart d’entre nous.
Ouf
! Quelle drame cette vie ! Pourquoi ? Pourquoi y a-t-il
tant d’informations qui nous précipitent vers
l’angoisse et que nous nous efforçons ensuite
d’entretenir.
Pour
vendre !!!
Et
Oui pour vendre ! Du papier, de l’audience, de la
publicité, des médicaments, de l’assurance,
des protections en tout genre, et des produits et des biens
pour consommer mais surtout : Du
bonheur dans la consommation.
Que
l’on se sent bien quand l’objet de nos désirs
est acheté, n’est-ce pas ? Et bien le monde
du chiffre d’affaires nous le rend bien et nous
remercie. Nous croyons être soulagés, nous
croyons être apaisés quand nous achetons,
détrompons nous ! Nous ne rassurons que les entreprises
et les gouvernants qui en vivent très bien et nous
entrons ainsi dans un cercle infernal qui nous emprisonne
mais
nous voilà rassurés.
Ayez
peur, continuez à trembler, cela fait
les affaires du grand méchant loup.
Croyez-vous
que l’être humain pourra apprendre à se
dominer, changer ou tenter de le faire, apprendre à relativiser, à ouvrir
son cœur et son esprit dans ces conditions ?
Faire
peur n’est-il pas un bon moyen de maîtriser
la population et de continuer à en faire des moutons
tremblants : La tremblante du mouton est devenu aujourd’hui
la tremblante de l’humain, au propre comme au figuré.
Eeeeet bêêêêêêê à lui
de voir !
Mais
s’il fait l’effort de s’extraire de cette
vie gluante et qu’il décide de ne plus subir,
alors il commencera à sortir de cet état
de survie permanente. Il pourra essayer de lâcher
prise.
Un humain sage est un humain qui s’est libéré de
ses angoisses, de ses peurs !
Apprendre à relativiser,
apprendre à discerner, apprendre à vivre
la vie, apprendre à vivre sa vie et prendre confiance
en soi tout doucement, apprendre à agir, apprendre à parler,
et surtout apprendre à aimer.
Savoir
relativiser, savoir discerner, savoir vivre sa vie, savoir
prendre confiance, savoir agir, savoir parler et surtout savoir
aimer.
Réalisons
:
Après
cette nuit agitée, au détour d’un matin
de mai ensoleillé, tout à coup un léger
rayon vient réchauffer notre avant bras et ramène
notre mental vers un apaisement inespéré,
comme si une connexion inconnue s’était faite.
Se mariant à cette douce chaleur, un merle fait entendre son
chant à la merlette à l’autre bout de la rue.
La chance soudain naît réelle mais impalpable, comme
venu d’ailleurs, d’un autre monde, celui de l’immense
sérénité, du souffle tiède qui adoucit
tout, qui fait prendre du recul et qui reconnecte l’Etre avec
l’Univers.
Il
faut savoir se mettre dans ces conditions afin de s’élever
réellement !
Le Sage nous dira, tu veux t’élever ? Alors fais le
: Ici et maintenant.
Tu veux devenir un Homme, une Femme debout ? Alors fais le : Ici
et maintenant
Agis.
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