J'aimerai
parler à cœur ouvert aux femmes et aux hommes
qui promulguent les lois de notre dite république
démocratique
Ces
femmes et ces hommes qui les font voter et, qui dans ces
textes ne voient que leurs intérêts, ceux
de leurs amis influents ou bien encore, qui font le jeu
des lobbies et des banques, se moquant éperdument
des pauvres gens : de la France d'en bas.
J'aimerai seulement
que ces personnes, pendant un instant, pensent à leur
mort :
" Vous êtes sur votre lit de mort, si vous êtes
croyants : peut-être aurez-vous des comptes à rendre, si vous êtes
incroyants, certainement, vous aimeriez, que l'on puisse parler de vous en termes élogieux…si
vous lisez cette lettre : soyez sincères, nus devant vous-mêmes,
et vivez un instant votre mort.
Bientôt
vous ne serez plus rien, personne ne viendra plus vous
faire des courbettes, plus rien à penser, si ce
n'est que vous aller partir pour une autre aventure.
Plus personne ne viendra vous dire : " je t'aime
ou je te hais, vous n'allez plus briller, ce que vous
allez penser, ne s'adressera qu'à vous-même.
Bientôt vous ne serez plus actif dans cette vie.
Çà y est, c'est fini, votre temps a pris fin, votre destin s'est
accompli. Bientôt, vous ne serez plus que poussière. De vous, il
ne restera que le souvenir de ce que vous avez été.
Est-ce, pour vous,
angoissants ou partirez-vous sereins en pensant votre
devoir accompli ?
Ne penserez-vous pas : " Ai-je seulement œuvré pour
moi ? Seulement pour détenir davantage de pouvoir ? Ma vision
des choses était-elle mon unique souci ? Mais qu'ai-je fait
pour ceux qui en avaient réellement besoin ?"
Pensez-vous détenir la vérité, pour ne pas avoir
pensé davantage aux pauvres gens ?
N'avez-vous pas peur d'être le départ d'une catastrophe
humanitaire, écologique.
Pensez-y, vous ne resterez pas vivant, un jour comme tout un chacun,
vous allez mourir.
Que direz-vous à votre Dieu: " Pardon ! Je me suis pris
pour toi un court instant !"
Trèves de plaisanterie :
" Quelle chance pour vous, vous n'êtes pas morts
! Vous pouvez encore corriger votre parcours ! Faites
en sorte de pouvoir dire : je ne suis pas à l'origine ou le complice de
la mort ne serait-ce que d'un seul être humain parce que je n'ai pas vu
qu'il mourait de faim. Ma vie ne servira pas que le pouvoir, j'aiderai celui
qui crie au secours : " Nous mourrons de faim, et nous n'avons pas de toit."
Car honnêtement qui êtes-vous
? Vous, qui vous donnez tant
d'importance, vous qui vous donnez le droit d'agir sur
le bien-être ou mal-être de vos congénères. Vous qui
vous donnez le droit de penser : ceux-la peuvent mourir,
ce n'est pas une grande perte. Vous qui
vous donnez le droit de juger ironiquement : "s'ils
n'ont pas de pain mais qu'on leur donne des brioches." Vous savez
que vous vous moquez éperdument de la France d'en
bas ! … Et qu'elle ne doit servir que vos intérêts
! N'avez-vous pas peur que dans les livres d'histoire
on ne parle de vos interventions qu'en mots désobligeant
?
Vous ne serez pas catalogués de grands hommes, de grandes
femmes, non ! mais d'affameurs…
Un petit mot pour
nos femmes aux pouvoirs ! Vous qui portez
et donnez la vie ! Pourquoi vous prenez-vous pour des "mecs
?" Faites-vous un complexe en pouvoir et vilenie
?
Pensez davantage en détentrice de la vie. Pensez aux enfants
de notre France qui meurent de votre indifférence.
Vous avez encore moins d'excuses que vos collègues masculins,
qui, déjà, n'en ont pas.
Si
vous ne pensez pas en femme, vous ne servez à rien,
car vous n'apportez aucun équilibre.
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Je suis une femme, c'est pour cela
que je me permets de vous dire un peu
de "tendresse, d'amour, de
compassion, bordel."
C'est cela votre
pouvoir.
Soyez
des mères pour notre humanité !