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Au vu de cet article, et de l’intérêt que nous y portons, il me semble juste et bon d’apporter des éclaircissement à ce post.
Il est important de connaître que le mot vierge n’avait pas auparavant le sens anatomique distinct qu’il possède de nos jours : on était vierge quand on était indépendante, nuance !
Il possédait le sens de : “qui n’est pas attaché à quelqu’un”, une célibataire avec un statut dans la communauté, c’était le cas des Goddies/Druidesses/Vestales etc…..
Elles possédaient le privilège de choisir librement les géniteurs de leurs enfants
sans attirer le moindre jugement de la communauté, car elles incarnaient la “Grande Déesse/Vierge/Mère sans laquelle rien n’existerait”.
Le mot vierge correspond au mot grec parthenos qui signifie uniquement "femme non mariée" et aussi "Mère" (non mariée),( voir le Parthénon d’Athènes).
La racine celtique werg “puissance” (gr. (w)ergon “travail”, all werk, angl. work) qui s’applique à la Déesse Mère/ Druidesse Mère se réfère à son indépendance, à sa “possession d’un grand troupeau de bétail” (la potnia théron grecque) preuve évidente de sa fécondité multiple , symbolique ou incarnée…
Quelques citations d’auteurs érudits :
« "Vierge" est un mot dont il faut réapprendre la vigueur. Vria, en sanskrit, est à la fois ce qui est inaccessible, caché, et ce qui se répand, une plénitude débordante. Nous sommes ici à l'origine de l'état Vierge, paradoxalement un état fécond. » Marol.
« La grande divinité féminine celtique, qui est unique dans son principe, par opposition aux divinités masculines du Panthéon, (la Minerve du schéma théologique de César), possède les deux aspects de la Vierge et de la Mère, c’est à dire que la virginité est une des conditions essentielles de la divinité féminine. Après chaque naissance, la mère redevient vierge. » Chevalier et Gheerbrandt, Dictionnaire des Symboles, Lafont.
« La “virginité” de la déesse ne doit pas égarer. Point ici d’idée de chasteté ou de stérilité, bien au contraire ! La figure d’Artémis la Vierge s’intègre dans la symbolique archaïque des vierges-mères. Glosant le sens exact de l’épithète parthénos (“femme non mariée et non vierge”), Frazer remarque ; “ Il n’y a pas de culte public d’Artémis la Chaste (…) Elle s’intéressait, comme Diane en Italie, à la perte de la virginité et à la grossesse, et non seulement elle aidait les femmes à concevoir et enfanter, mais elle les y encourageait.”. À ce titre, la Vierge chasseresse est également appelée kourotrophos “celle qui fait croître les jeunes gens”, et les femme la vénèrent sous les traits de Locheia, la déesse de l’accouchement… » Bertrand Hell, Le Sang Noir, Chasse et mythe du Sauvage en Europe, Flam., 1994.
L'AMOUR rétablit notre UNITE PRIMITIVE....
PLATON(le Banquet)
Je ne connais qu'un seul devoir, c'est celui d'aimer......
A. Camus
Ne prenez pas la vie au sérieux, vous n'en sortirez pas vivant...........