Suite aux différents évènements malheureux qui ont eu lieu dans les écoles en Allemagne et en Belgique, la peur relance le débat sur la sécurité dans les établissements scolaire. On en parle dans les journaux, la télé, les ondes... et ça me désole.
On pense à se protéger, soit et ce qui nous est cher ( où est-ce juste en fait l'idée de protéger ce qui nous appartient?) sans même penser à résoudre LE problème: faire en sorte que notre monde ne génère plus des comportements et des actes pareils.
Ah si, excusez-moi, il existe des solutions: l'internement psychiatrique ou carcérale et dans ,l'idée de certains, le retour à la peine de mort... mais l'acte est déjà commis et ces solutions n'amèneront aucun changement dans l'humanité pour que de tel agissement ne se soit plus qu'une légende dans les mémoires.
Des idées? Pleins et de toutes sortes sont proposés: le dépistage par le code génétique, la destruction neuronale des régions dit a risque, le contrôle des pensées par une puce implantée dans le cerveau etc, etc. Le dénominateur comme de toutes ces idées: elles influent sur la mécanique, notre corps, en d'autres thermes la partie superficielle qui nous constitue. sans parler des dérives que ces possibilités offrent dans les mains de personnes, elles aussi, psychiquement peu saine. Autre dénominateur commun: encore des idées de contrôle, de protection contre.
Comment faire pour que cela ne ce produise plus, que même l'idée de tuer quelqu'un ne viennent plus jamais à l'idée de personne, sans passer par le contrôle du corps ou l'estropiage de certaines de ses parties? Que ça devrait passer par un travail de fond sur l'être et tout les rouages et articulation qui cadre sa vie, de sa naissance à sa mort, n'a, semble-t-il, encore effleuré aucune de nos institutions...
et pour cause: ce serait l'ouverture de la boite de Pandore car tout et tout le monde serait mis en cause. Comment se fait-il qu'un adolescent tire sur des gens? Que des adultes s'entourent d'armes à feux. D'accord, les dirigeants et nous même nous posons ces questions, mais juste pour en tirer des actes de répressions et de réinsertions et de surveillance. Mais si l'on veux trouver d'autres solutions, il est vrai qu'il faut pousser plus loin la réflexion, gratter plus loin et, force est de constater que le problème concerne et implique tout un chacun. Bien sur, nous n'avons pas planter la graine, mais nos brimades, nos sautes d'humeur ont surement contribué à rendre un tel, fourbe, l'autre mal intentionné, celui-ci calculateur car n'oublions pas: la perversion psychique vient du fait que l'énergie n'a pas pus s'écouler naturellement à cause de l'extérieur le plus souvent et parce que la personne n'avait pas les clés pour identifier clairement ce qui lui arrivait et comment faire pour y remédier ( voir le poste sur la prise de pouvoir). Oui, nous sommes tous un peu responsable. J'en suis convaincu depuis que j'ai rencontré un camarade de classe qui était la tête à claque et que je l'ai senti tel une fouine prêt à mordre s'il le pouvait derrière une apparence de douceur et de timidité, tous et toutes nous avions contribué, d'une manière ou de l'autre, à le pousser sur ce chemin.
Voilà pourquoi, ce me semble, la réflexion n'est pas menée plus loin, tant il est vrai que la société (donc ceux qui la constituent, nous) créent les distorsions chez les individus ou non.
Certes, l'autre est responsable de son comportement et de ses actes. Mais l'enseignement des Gentils dit aussi que je suis responsable de mon voisin comme de moi-même.
Alors quoi? Un grand changement s'impose? Une ouverture des consciencee immédiate est de rigueur? Soyons réaliste: il n'existe pas d'interrupteur ou de bouton pour que tout d'un coup toute l'humanité se réveille ( et moi avec), sinon, depuis le temps, il aurait été trouvé et actionné. Une grande catastrophe pour réveiller tout ça? Regardons l'histoire humaine et nous verrons qu'en catastrophe nous avons été servi et qu'en définitive cela n'a changé que de très petites choses. Un paradis directement? On le saccagerait tant il est vrai que nous ne supporterions pas de vivre dans un monde parfait tant il nous refleterait notre imperfection.Alors?
Il y a un exemple que j'aime bien, c'est celui du fleuve en crue. Combien de gouttes d'eau sont tombées, combien de rivières ont du s'écouler dans le fleuve pour que ses eaux montent. Oui, ce sont ces goutes qui sont responsablesde la monté des eaux. Ces gouttes, c'est nous, nos actions, réactions, comportements.
Alors essayons d'arroser la bonne plante chez l'autre et de nettoyer notre jardin de ces mauvaise herbes. Alors lentement, oui mais plus surement et inébranlablement, l'humanité sera ce fleuve dont les eaux montent inexorablement et nous nous dirigerons vers ce monde incroyable, tant rêver et si accessible.