Sagesse Primordiale

[Marie*]

Chez les anciens Maya le miel donnait de l´énergie et entrait dans la fabrication de la liqueur appelée Xtabentun.

L´abeille qui fournissait le miel était vénérée et la divinité qui la représentait était Ah Muzencab, le "dieu descendant" qui apparaît la tête en bas et les extrémités inférieures en haut.

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Les nombreuses invocations dont elle est l´objet dans plusieurs cités mayas indiquent que Ah Muzencab était une divinité très importante.
Ah Muzencab ("le gardien du miel") est également celui qui porte le ciel.

Muzen-Cab dieu abeille collecteur de miel est particulièrement pacifique et bienveillant, il veille sur le peuple des abeilles sans dard qui produisent le miel sacré destiné aux offrandes.
Ce miel était mélangé à de la balche (lonchocarpus violaceus) pour brasser un vin destiné aux cérémonies religieuses.

Les dieux-abeille étaient considérés comme les créateurs du monde, dans la mesure où, par leur travail, ils répandaient aussi des fleurs et d'autres plantes à la surface de la terre.
Ces entités sont censées vivre encore dans les ruines de Coba où les descendants mayas leur font des offrandes sous forme de fleurs, de repas et de bougies.

[Philippe]

Il y a une relecture philosophique de ce qui est indiqué. Enlevez l'aspect matériel et relisez ..

merci Naëlle

[Hélène]

[socroza]

Bonjour, merci de m'accueillir.

A propos des abeilles, Hésiode n'est pas très cohérent. Dans "Les travaux et les jours", il dit

Lorsque, dans leurs ruches couronnées de toits, les abeilles nourrissent les frelons,
qui ne participent qu'au mal, depuis le lever du jour jusqu'au soleil couchant,
ces actives ouvrières composent leurs blanches cellules, tandis que renfermés au fond de leur demeure,
les lâches frelons dévorent le fruit d'un travail étranger :
ainsi Jupiter, ce maître de la foudre accorda aux hommes un fatal présent
en leur donnant ces femmes complices de toutes les mauvaises actions.

Alors que dans ses fables (vers - 620 à - 560), extrait de : http://www.reptilis.org/symbole%20arthro/Grecs.htm , il dit :

Les abeilles, enviant leur miel aux hommes, allèrent trouver Zeus et le prièrent de leur donner de la force
pour tuer à coups d'aiguillon ceux qui s'approcheraient de leurs cellules.
Zeus, indigné de les voir envieuses, les condamna à perdre leur dard,
toutes les fois qu'elles en frapperaient quelqu'un, et à mourir après.

Cette fable peut s'appliquer aux envieux qui consentent à souffrir eux-mêmes des maux qu'ils font.
Jean Ferrat chante: "Le poète a toujours raison..." De toute évidence, ce n'est pas vrai pour Hésiode
ni d'ailleurs pour Homère et encore moins Platon, affreux misogyne adepte de la manière forte.
Et Ferrat continue "...quand il chante avec Aragon : La femme est l'avenir de l'homme".

Les frelons d'Hésiode sont plutôt les faux-bourdons, mâles et l'analogie féminine est téméraire.
S'il y a un rapport entre les abeilles et les dieux, il est d'ordre féminin: "perdre son dard est quasiment une castration"

Dans cette fable, on pourrait même voir un mélange de l'épopée de Gilgamesh et de l'Eden perdu.
Dante, à propos de ceux qui entrent dans un certain cercle, dit qu'ils doivent se féminiser.
Les abeilles peuvent devenir reines et les hommes pour devenir des dieux doivent tendrent vers l'androgyne.

[helea]

sauf que, chez les abeilles , les males ne sont JAMAIS nourris hormis le stade du developpement embryonnaire .
adultes, ils servent à feconder la reine et quand celle ci retourne à la ruche, les abeilles ne laissent plus les males rentrer .