Je
pratiquais le Seidr assise seule lorsque tu es venu,
Terreur des dieux, et que tu as scruté en dessous.
Que me veux-tu? Pourquoi railler?
Odin, je sais où se tient ton oeil ; il est caché,
Au fond du puits de Mimir.
Chaque matin, Mimir boit l'hydromel
A la promesse de Valfadir.
Voulez-vous en savoir plus?
Anneaux
serre-bras et colliers,
Odin lui offrit
Afin acquérir son savoir, connaître sa magie,
De plus en plus étendu est son savoir
Sur les neuf mondes.
J'ai
vu les Valkyries, arrivant du plus reculé,
Désireuses de chevaucher vers les dieux savants
Skuld portant la targe, Skogul un bouclier, Gunn, Hild, Gondul et Geirskogul:
Légitimement j'ai nommé les servantes du Seigneur des Armées,
Indomptables cavalières, les Valkyries.
J'ai
vu Balder, le Dieu ensanglanté, le fils d'Odin,
Son destin encore en attente.
Grande, élevée au-dessus de la plaine, une plante poussait,
Merveilleusement fine, le gui.
De
cette plante, aussi fine fut-elle, vint, tiré par Hoder,
La flêche fatale qui abatti le dieu;
Le frère de Balder est bientôt né,
Bien qu'âgé d'une seule nuit,
Il tua, le fils d'Odin.
Cheveux
sales et non peignés,
Celui qui tira sur Balder ne fut pas voué à l'oprobre;
Mais Frigg(mère de Balder) pleurait dans Fensalir
Le malheur du Valholl.
Voulez-vous en savoir plus?
Villi
savait comment nouer des liens,
Forts et rêches étaient
Les liens faits des intestins tendus.
J'en
connais un attaché dans le boqueteau près des sources ardentes;
Une forme à l'aspect rusé, c'est Loki;
Sigyn, son épouse, est assise au près de lui,
Quoique ce qu'il lui arrive ne lui plait guère.
Voulez-vous en savoir plus?
Venant
par l'Est à travers la vallée vénimeuse,
Coule Slider, une vague de haches et d'épées.
Au Nord, dans Nidafioll, se trouve la demeure des parents de Sindri,
Au mur doré.
Dans Okolnir il y a aussi une autre halle,
La salle de la bière du géant Brimir.
J'en
vois une troisième , que la lumière du soleil n'atteint pas,
Dans Nastronn: les portes sont face au nord,
À travers les grilles s'égoutte le venin,
Les squelettes des serpents ossaturent cette maison.
Ici
trempent les hommes tourmentés par l'épaisse boue,
Les parjures , les infâmes assassins,
Ils ont trahi celles à qui l'on chuchotait les runes,
Nidhogg ôte le sang du corps des morts,
Fenrir les dépèce
Voulez-vous en savoir d'avantage?
A l'Est,
siège une vieille femme, dans la forêt de fer:
Elle nourrit les parents de Fenrir,
Celui-ci, loup colossal,
Dévorera, à la fin, le soleil.
Rassasié de
la chair des hommes promis à la mort,
Il répand le sang sur le siège des Dieux;
Le soleil brillera d'une couleur noire
Durant les étés suivants,
Terribles seront toutes les tourmentes
Voulez vous en savoir d'avantage?
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