3ème PARTIE et Fin

Nous savons qu'il est possible de vivre heureux lorsque nous oeuvrons pour une noble cause . Que ce bonheur passe obligatoirement et d'abord par sa propre transformation, imposée uniquement par soi-même . Nous savons aussi que le nombre crée une voix qui peut se faire entendre, non pas pour gouverner, mais pour amener le respect indispensable à toute chose . Si nous désirons préserver encore longtemps notre humanité des débordements dont nous sommes journellement témoins, cela ne pourra se faire qu'ensemble par le respect et l'amour.

Si les êtres qui ont une même conception de la vie s'unissent, ils sauront par l'exemple, inciter et donner le désir de se changer à ceux, qui n'en n'avaient pas vu, jusque là, la nécessité.

Le Gentilisme est méconnu . Depuis des millénaires, il a été volontairement diabolisé, transformé, occulté, par les gens d'églises. Ces religieux avaient l'immense espoir de faire disparaître de la mémoire des peuples cet enseignement primordial . Malgré ce, à travers les âges, nos ancêtres nous ont laissé un Savoir omniscient : la connaissance et le discernement, le respect, la conscience et l'amour en toutes choses, et pour toutes choses, et la transcendance dans la conscience universelle dont nous sommes .
Aujourd'hui une voix s'élève la nôtre : Nous n'acceptons plus d'être traités péjorativement d'impie de mécréant comme le définit le Larousse car nous avons une croyance ! Nous croyons et nous honorons notre terre-mère.
Sommes-nous sectaires ? Sans hésitation nous dirons NON. La beauté de la vie vient des différences que l'on trouve en chaque individu. Aucune religion, aucun parti politique, ne doit avoir une quelconque ascendance sur les individus.

La nature est notre temple,

Les saisons un enseignement.

Les animaux sont nos frères à protéger,

les plantes notre guérison,

l'univers notre ville à respecter,

les hommes notre salut,

La tolérance et l'amour notre combat

Comme le phénix nous renaissons de nos cendres !

Cependant les Gentils, tel est le nom qu'alors les hébreux et les Chrétiens nous attribuèrent avant notre holocauste, sont aujourd'hui prêts à oeuvrer avec leurs frères.
Pour un Devenir authentique, et meilleur : non pas par le sang et la force mais par l'amour, l'exemple, et la compassion. C'est ce que nous désirons pour notre humanité.

Quelques précisions quant à notre façon d'être :

L'époque des bûchers étant révolue !
Malgré les moyens qui ont été et seront toujours mises en œuvre pour nous faire taire, nous désirons maintenant faire valoir et respecter notre spécificité, et notre identité.

Nous prônons un art de vivre, mais ne vivons pas ensemble.
Nous ne cherchons pas à spéculer, ni à obtenir un quelconque pouvoir.

Chacun de nous a un emploi.
Notre spiritualité ne nous fait pas vivre pécuniairement.

Pour nous, seules les qualités de cœur étant essentielles, ainsi que le respect de tout et de toute chose .

Nous ne cherchons pas à nous entourer spécifiquement d'êtres particulièrement en vue dans notre société.

Nous avons une même vision du monde, une même religion, une histoire commune qu'il était temps de faire ressurgir de l'ombre.

Exemple d’une société Païenne de Gentils

Quelques précisions quant à l’organisation d’une société Celtique
(cf. Yvette Aumeran, conservateur à la bibliothèque universitaire de Bron)
service de la documentation université lumière de Lyon

La société celtique était hiérarchisée à l’échelle européenne. La cellule de base était la famille. Au-dessus de la famille il y avait la teuta ( population) La teuta ( tuatha) formait une société individualisée et spécifique, toutes les nations étaient fédérées en collectivités territoriales.
Seules les affinités humaines déterminaient la configuration des territoires, et nom un découpage arbitraire. Chaque société était souveraine et gérait les intérêts, communs à la société. Chaque société avait un roi et il y avait un roi au-dessus de ces rois Les cités les plus faibles se mettaient sous la protection des plus forts devant un grand danger ou pour réaliser un grand projet les cités se confédèrent en élisant un super roi, Roi des chefs
Il n’y a pas de souveraineté absolue Personne dans cette hiérarchie n’avait plus ou moins d’importance. Les Celtes étaient des hommes libres. L’empire celte n’avait pas d’empereur, mais les Celtes de Dublin à Ankara étaient conscients de former un seul et unique peuple. Il y avait parfois des rivalités entre tribus qui n’atteignaient jamais le stade national.
Avec sa langue commune, sa religion commune, son organisation fédéraliste, ils avaient pratiquement réalisé les véritables Etats unis d’Europe.

N’étant pas belliqueux, les Celtes (les Gentils) ne pouvaient imaginer un seul instant, que l’on puisse diriger contre eux une machine de guerre aussi importante que celle que mirent en place les Hébreux, et par la suite les Chrétiens. C’est la raison majeure qui permit l’écrasement total de cette civilisation.

FIN

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