La
quête initiatique
de l'absolue vérité :
Depuis sa forme primordiale,
jusqu'à son altération Arthurienne,
la Quête du Graal traverse toute l'Histoire
des peuples indo-européens, qui s'en vinrent
un jour du Nord du Monde (n’y voyez pas qu'une
indication géophysique…).
Cette longue marche occupe d'immenses territoires géographiques.
D'Irlande
en Egypte, en passant par la Scandinavie, les noires forêts du Danube,
Les hautes plaines du Caucase, les plateaux de l'Asie Mineure, l'Europe Centrale,
la Mésopotamie, l'Afghanistan et les vallées de l'Indus……
L'Hyperborée, la Terre d'origine du Graal, est surnommée " la
terre de l'éclairement " dans les vieilles sagas islando-scandinaves
: la Lumière du nord.
Thulé pour les uns, l'Ile blanche pour d'autres, le pays de Pount pour
les Egyptiens, Tula pour les Mayas et Aztèques, l'Ultima Thulé des
Grecs, la Thual des Indo-européens, célébrée par
Pythéas, Diodore de Sicile, Ptolémée, Pline l'ancien….…..
Qu’est-ce que réellement
le Graal ?
Nous pouvons tenter de nous approcher de sa réalité profonde,
en révélant que le Graal est une disposition de concentration
d’énergies infinies, une gerbe de forces, composée de toutes
les fréquences qui constituent la trame des mondes, des univers, les
multivers, le contenant et le contenu.
Elles agissent de façon simultanée, communiquent entre elles,
se répondent, se fondent dans le même courant.
En état d'amour, d'union totale, elles bouillonnent, dansent, vivent
le flamboiement de la Conscience Universelle, EN UN SEUL RYTHME.
Toutes les portes et les passages, les vents de la Connaissance sont là,
en des milliers de directions, revenant, repartant sans cesse, s'expulsant,
accomplissant des distances infinies, créant les jeux de l'espace et
du temps, ouvrant, fermant les univers à une vitesse incompréhensible
au profane.
Un gigantesque mandala où le Gentil évolue et intègre
l’Ordre cosmique du faux chaos primordial :
« C’était le temps où vivait Ymir
Il n’y avait ni sable ni mer
Ni Terre ni vent :
Rien il n’y avait !
Puis de la Grande Rencontre….. »
In La Voluspa..
Si bien que tout y
est simultané, et que les univers ne sont
jamais ouverts, jamais fermés.
Il s'agit bien d'autre chose, impossible à saisir pour la conscience
profane.
C'est le Tourbillon, le grand tournoiement des forces, dans le " Ici et
Maintenant " de la matière et de la conscience.
Dans le temps humain, matériel, chronologique, cette concentration prodigieuse
d'énergies donne l'impression d'une densité infinie, infranchissable,
faite de particules lourdes, qui pèsent, comme le cœur d'un réacteur
nucléaire.
Les mystiques et les visionnaires ont parlé du " poids de la Grâce ",
de sa " pesanteur ".
Le Graal, c'est le feu des mille soleils : l'Etat primordial.
Une sorte d'actualité éternelle, où il n'y a ni passé ni
futur : mais un Présent permanent !!!
La Haute Fréquence du Graal est aussi en nous. Il faut aller la chercher,
la réveiller, entrer dans la Quête comme Lancelot, Gauvain ou
Parsifal, Gilgamesh, Cuchulainn, Bran, Odin, Siegfried..
Toutes les traditions évoquent cette nécessaire transformation
intérieure de la Conscience à partir de laquelle l'Univers est
perçu dans sa totalité.
L'Homme rentre alors sur la Terre des Vivants, la Terre du Milieu. Il abandonne
le Monde des Non-combattants pour grimper vers Asgard.
Cette Quête est
la recherche de notre Patrie, Phratrie, originelle,
s'inscrivant dans la recherche et la compréhension
du Tout.
Par ceci, elle nous autorise à pénétrer dans la Demeure
du Sacré.
Elle permet de réfléchir sur notre comportement et d'y apporter,
si utile, la correction. Elle nous donne les moyens de le faire avec minutie, et de concrétiser
le
rêve secret de chacun et de chacune dans sa démarche spirituelle.
C'est la possibilité de mieux comprendre le pourquoi de nos existences,
de transcender notre vie. Et, par répercussion, apporter aux autres la
parole, le geste qui
peut être leur donnera la possibilité de mieux se connaître,
de mieux s'accepter, leur permettant ainsi d'aller plus sûrement sur le chemin de leur propre
spiritualité.
Cette quête de l'absolu donne le comportement noble d'un chevalier de
la table Ronde.
C'est à travers cette chevauchée fantastique témoin du
sacré, héritière de la plus haute des traditions, qu'est
le mariage entre la vie matérielle
et spirituelle.
Elle met en permanence sur la voie de l'équilibre où l'intelligence
et l'instinct
s'entremêlent avec bonheur.
L'armure du chevalier Gentil c'est son rayonnement , sa cuirasse, c'est sa
patience, son amour.
Tous les chevaliers du GRAAL par leur adoubement sont investis du pouvoir
spirituel.
Seul celui qui veut se battre, et fait de sa vie un tournoi permanent mérite
et
confirme son adoubement. Il se doit d'avoir envers et contre tout cet esprit chevaleresque, cet esprit d'homme libre, et loyal.
La quête du GRAAL est celle de la parole perdue, un trésor que
possède un
Chevalier Gentil.
Il nous faut dépasser nos limites habituelles qui jusque là s'avéraient
impossibles à dépasser, car nos vies ont été fondées
sur le déséquilibre permanent qu'est le matériel !
Entre guillemets, on a " chosifié " l'humain, en lui donnant
l'obsession du profit et de la possession.
Il est important de ne plus se mentir, si nous voulons changer les autres il
nous faut d'abord changer.
La quête du GRAAL se fait avec des hommes libres de la faire ou pas.
Elle se fait parce que l'on a besoin de donner un sens à sa vie, jusque là remplie
d'illusions.
Et cela ne peut se faire sans ce dépassement de soi.
La magie strictement empirique n'a aucune place dans cette démarche.
Elle s'accomplit seulement en empruntant un chemin très privé qui
a un début et une fin, il est pavé de problèmes à résoudre,
de contraintes, de règles, de dépassements.
La distance à parcourir est différente pour chacun.
C’est un enseignement accessible à tous,
grâce à la
portée concrète de ses images, symboles, un langage qui est
compris suivant le degré d’éveil de la conscience de
celui à qui il est proposé. Mais sa portée reste métaphysique.
Il est ainsi à l’image de tous les enseignements initiatiques
pour lesquels la Connaissance est le fruit, la récolte d’une
lente maturation individuelle et surtout personnelle, car aucun enseignement
didactique,
magistrale, voir livresque, ne peut remplacer et supplanter le vécu
de tout un chacun ; en effet, cette quête s’établie sur
des bases vérifiables au lieu de reposer sur des bases « révélées,
extérieures », relevant du mystère………..
La véritable
quête du Graal est celle du Bonheur, se pose
alors la question de savoir, si au cœur de cette
quête assistée : la démarche
proposée est-elle complète ?
Oui, elle l’est, car elle est apte à faire accéder l’Homme à sa
dimension ontologique (corps (matérialité) âme (psyché)
esprit (pneuma, le souffle).
Bien évidemment l’enseignant se doit d’élever son/ses
disciples/étudiants à son niveau où il est lui-même,
mais il s’efface dès que l’impétrant est passé au-delà voire
le suive : là est la grande liberté de cette Quête, il
est un mentor …..
La vérité de la Quête du Graal montre que la transformation
immédiate des individus est quasiment impossible !
Ceux qui désirent changer, améliorer le monde dans lequel ils évoluent,
doivent se persuader de la Nécessité de se changer, car on ne
peut pas faire le bonheur de quiconque sous la contrainte. Cette véritable
quête ne pouvant s’effectuer que par autodétermination dans
la plus totale et absolue liberté de penser, agir, s’exprimer,
fondement et base mêmes de l’enseignement Gentil.
Un lent et long travail sur soi-même, effectué bien en amont,
visible par son exemplarité devient mille fois plus efficient qu’un
discours racoleur et pseudo prophétique, conjurant ainsi la pensée
d’une entreprise utopique, folle, voire pire encore : une manipulation
mentale ou sectaire (malheureusement l’homme se projetant toujours chez
les autres en y découvrant sa propre hideuse imago, ne pouvant s’empêcher
de les juger et lui prêter des intentions qui lui sont inconsciemment
familières…..…) !!!!
Cette quête initiatique du Graal sert à libérer l’Humain
de ses angoisses afin de lui faire prendre conscience de sa réalité divine
(la divinité en soi au sens sacré et non déiste bien sur).
C’est un profond travail en soi, ardu, fastidieux, ingrat, anonyme, désintéressé,
parfois épuisant et désespérant, une remise en question
récurrente sur le métier du travail spirituel afin de s’affranchir
des gigantesques obstacles de la société, des conditionnements
culturels et parentaux, des intérêts de l’Ombre ambitieuse
des pouvoirs financiers, politiques, religieux, scientifiques, législatifs
etc.