Voici la rentrée et son cortège
d’angoisses, de doutes, de tracs, de peurs,
d’incertitudes.
Bienvenue, vous êtes
bien sur Terre. 
Souvent
nous savons pourquoi nous sommes ainsi et en connaissons
l’origine en partie mais le
plus souvent nous en ignorons la vraie raison profonde.
C’est de cela dont il va s’agir dans
cet édito de septembre et nous allons essayer
de réfléchir ensemble et d’identifier
quelques pistes et solutions.
C’est vrai que la « rentrée « fait
suite à une période d’accalmie
voire d’insouciance liée à l’été ou
aux vacances.
Mais la peur du changement, la peur de l’inconnu,
un trac indescriptible, la peur d’un tourbillon
possible après ce calme : « le fameux
calme avant la tempête » fait naître
en nous pendant cette « rentrée » un
sentiment de mal-être, de mal-aise irraisonné dont
n’arrivons jamais bien à dessiner
les contours et que l’on attribuera volontiers
suivant les humeurs au changement de saison, de
climat, de lune, à la ménopause,
aux règles, à l’andropause, à la
diminution de luminosité, à la
météo, au biorythme, aux astres,
ou que sais-je encore ?
Il
y a toujours quelque chose qui va … mais
qui ne va pas quand même.
Si
tout çà potentiellement
a une origine, la piste à retenir
pour modifier cet état
de conscience est de chercher ce qui marque
ce manque de sérénité. A
bien y réfléchir, ce n’est
finalement pas si compliqué. Voyons cela
de plus près.
Tant que nous n’aurons pas fait l’effort,
les efforts pour trouver les raisons de ce brouillard,
nous n’aurons pas au fonds de nous un véritable
sentiment d’épanouissement profond et
de paix intérieure.
Nous
vivons tout le temps sans être pleinement
satisfaits.
Et la suite
va vous aider à comprendre comment être
heureux. Il va de soi que l’accumulation des
difficultés (sans emploi, sans famille, sans
argent etc..) rend l’explication moins compréhensive
dans l’immédiat. Cela n’empêche
que les solutions restent identiques, le travail
sera un peu plus long, c’est tout. La
suite va s’adresser donc à tout
ceux qui ne sont jamais satisfaits mais qui ont la
volonté sincère de chercher :
Ce malaise
provient du fait que nous sommes toujours indécis.
C’est
cela qui nous rend peureux. Nous nous asseyons en
permanence volontairement le c.. entre deux chaises.
Première idée : Etre
CLAIR dans ses pensées.
Si nous voulons être en équilibre,
si nous voulons être sereins, si nous ne
voulons pas être tiraillés sans cesse,
alors à nous de savoir faire des choix,
d’être très CLAIRS dans ses
choix de vie, puis ensuite d’ASSUMER ses
choix même si nous avons à faire des
compromis, soyons clairs dans notre décision
et même dans la décision d’avoir
fait un compromis !
Deuxième idée : ASSUMER ses choix.
Le
système de pensée actuelle fait
que nous ne savons plus, nous ne voulons plus ASSUMER
nos choix de vie. Nous sommes infantilisés
: Ce n’est pas de ma faute, ou c’est
la faute du système ou ce sont les autres
qui sont toujours méchant(e)s contre moi,
moi je suis toujours beau( belle), gentil(le),
aimable, doux(ce) sage et tout ce que je fais est
Bien, ce
que font les autres ne l’est jamais ce qui
est la source de mon insatisfaction mais, surtout
tout ce que je fais est Bien pourvu que personne
ne me prenne en flagrant délit et tout cela
nous rend insatisfaits voire plaintifs, voire culpabilisateurs.
De toutes les manières cela ne nous rend
pas heureux (se).
Assumer ses choix fait que le regard des autres
ne nous importe plus : A condition de ne pas oublier
le RESPECT envers soi et envers les autres.
Troisième idée : Le BUT
Si nous n’arrivons pas à être
clair dans nos pensées et à assumer
les choix, alors cherchons au fonds de nous ce
que nous voulons faire de notre vie.
Si on le veut, on atteint toujours son but, MAIS à condition
de se FIXER un BUT
Pour bien assimiler tout cela,
imaginons que nous sommes au soir de notre vie
après avoir vécu
tant et tant d’années : Quel est le
bilan de la vie que nous aurons eu sur Terre ? Si
nous décidons aujourd’hui de ne pas
avoir de regrets à la veille de notre mort,
c’est maintenant qu’il faut intégrer
cette compréhension.
(Au passage pour celles et ceux qui, comme nous,
croient en la réincarnation : Que représente
80 années sur Terre face aux milliers d’années
d’existence. Nous avons là une belle
carte à jouer et finalement pas de temps à perdre
pour nous changer réellement, sans faux
semblants.)
Des exemples pour tout çà ?
:
- Nous avons un compagnon ou une compagne : Est-ce
que cette situation nous convient-elle ? OUI ou NON.
Sommes nous heureux ainsi OUI ou NON ?
- Nous sommes
seuls ? Est-ce que cela nous convient-il OUI ou
NON ?
- Nous avons un emploi. Cela nous convient-il OUI
ou NON ?
- Notre salaire nous convient-il OUI ou NON ?
-
Nous avons une spiritualité, une religion.
Est-ce que nous trouvons à nous réaliser
OUI ou NON ?
- Est-ce que cette situation nous va OUI ou NON
?
En fonction de chaque réponse, ce sera à nous
de modifier ou non notre destinée. A nous
de reprendre sans cesse ce questionnement mais
Est-ce que nous le voulons
OUI
ou NON ?
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