Plus
je regarde l’humain, plus
je le vois avide
Plus je le vois avide et plus je m’interroge
Plus je m’interroge et plus le point d’interrogation
se fixe.
Le
regard avide de l’humain
Regard braqué
Qui cherche et qui fouille
Qui scrute le matin et
Scrute le soir
Sans cesse et sans fatigue
Il cherche …
Il avance sans faux pas
Sûr de lui, de ses pensées
Souvent satisfait et jamais las
Il scrute le cœur léger
Il
cherche
Le
défaut, la faille.
Le
défaut qui va lui permettre de se sentir plus
grand, plus beau, plus fort : le défaut
chez les autres.
Mais
pourquoi s’investir dans
cette quête de
la faille ? Est-ce pour
aider ? Est-ce par compassion
? Est-ce par
grandeur d’âme
désintéressée.
C’est possible après
tout. Voilà alors
un Esprit Noble qui s’éveille
et je le salue. Mais je
crains que ce ne soit l’essence
de l’humain
actuel qui nourrisse cette
fausse idée
du bonheur et de la bonne
conscience.
Un
regard, une réflexion, un vêtement, une
colère, une réaction non conventionnelle, une
plainte, une particularité du corps, un mensonge,
une voiture, un handicap, une couleur, un silence, un non-dit,
une exclamation, une réussite, un écrit, un
problème, une parole … et
le juge se dresse,
drapé dans sa haute estime de lui-même.
Attention,
soyons vigilant,
l’illusion est là, elle sonne à la
porte. Alors laissons
là dehors, elle nous enracine
vers la bassesse
et la médisance. Les défauts
des autres ne nous
appartiennent pas
!!!
Passer sa vie à se focaliser sur leurs failles,
est-ce que cela nous amène à être
réellement
heureux ?
Et
si nous prenions le problème à l’envers
?
Et
si nous
regardions plutôt ce qu’il y a
de plus beau chez les êtres humains : leurs qualités.
Comprenons bien que, si notre esprit va vers
les belles choses et les recherche
naturellement,
nous atteindrons la sérénité.
Prenons le
parti, de
regarder
différemment
les humains,
de nourrir
notre pensée
de cette
richesse
là.
Voir les qualités des
hommes et
des femmes
et …Grandir
! Prenons
le parti
de nous élever.
Alors
je vous lance un
défi :
Chiche ? Pas Cap !
Apprenons à prendre exemple sur : le dynamisme, l’indulgence,
le courage, la (bonne) volonté, la gentillesse, la
patience, l’amour, la tendresse, la sympathie, la courtoisie,
l’abnégation, la paix et le calme, la clémence,
la fantaisie, la curiosité saine, la souplesse d’esprit,
la recherche, l’amitié, la culture, le dévouement,
le travail, l’honnêteté, la sincérité,
l’habileté manuelle, la tolérance, toutes
facultés
que nous rechercherons
au quotidien.
Utilisons
la force des
autres pour nous élever.
Refusons la
dégradation
de l'esprit qui ne connaît
ni le don ni
l'amour.
Regarder
les défauts
divise et
désunit,
nous rend
crispés, étroits
et entretient une certaine souffrance
personnelle.
Regarder
les qualités rassemble
et unit. Cela détend
et amène
la magnanimité (grandeur
d’esprit)
que nous
sommes
en droit
d’espérer.
Le Bonheur
est à ce
prix
et
la
paix
dans
le
monde aussi.
Cette
Sagesse nous amènera à l’Unité Primordiale,
elle nous fait UN et devenir identique à la Conscience
Universelle. Le regard qui juge nous fait devenir deux, il
nous sépare de l’autre, ce n’est pas une
addition mais une division, le
défaut
nous divise.
Comment
faire pour changer
son regard, me direz-vous ? Il existe plusieurs
façons, celle que je retiendrais
aujourd’hui sera celle-ci :
Prenons
l’exemple suivant
: Une mère
est indulgente avec son
enfant. S’il
fait des bêtises,
elle l’aime qu’il
soit comme il soit. Même
s’il est en prison,
sa mère l’aimera
et lui pardonnera toujours.
Elle sera le dernier
rempart afin
de le protéger.
Peut-être
que si l’on transformait notre regard
comme le regard d’une
mère, peut-être
verrions nous en
premier les qualités plutôt
que les défauts
? Donc plus de failles,
mais des vraies fondations solides !
Il avance sans faux pas
Sûr de lui, de ses pensées
Souvent satisfait et jamais las
Il scrute le cœur léger
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