Amis cuisiniers bonjour !
Voici
la suite de la recette du mois passé.
Recette
du mois passé ici.
Avant toutes choses, si nous
n’avons pas l’envie
de réussir, la volonté farouche de
comprendre chacune des étapes du mois passé et
de ce mois-ci, alors nous pourrons lire cet édito
en simple observateur passif de notre vie.
Les cuisiniers habitués à travailler
cette recette nous précisent qu’elle
demande de la foi et du cœur dans l’envie
d’apprendre et de réussir. C’est
un véritable serment qui nous lie vers notre
progression inexorable.
Cette recette nous demande
de l’effort c’est-à-dire
une remise en question permanente. : une Autocritique
incessante, et c’est typiquement une recette
qui s’échange et qui se discute à chaque étape.
Prenons un chaudron sous lequel
nous allons allumer un feu, un vrai feu qui réchauffe les cœurs
car sa flamme éclairera notre chemin de vie.
Pensons que cette flamme nous permettra de mieux
voir en vous.
Si le temps le permet, n’hésitez pas à travailler
cela dans une forêt, la Nature est notre allié et
nous aide à réussir ce pourquoi nous
sommes venus sur Terre.
Maintenant
prenons l’image d’un gros
oignon : l’oignon c’est un peu comme
nous, il est habillé de plusieurs peaux, chaque
peau a sa propre histoire, elle habille l’individu
et forme sa personnalité, et à chaque
difficulté, une nouvelle peau se forme mais
quand on essaie d’enlever chaque peau, alors
on pleure Ici pas de victime, pas de coupable,
pas de pleurs, chaque pas mérite honneur et
salut. C’est dans la difficulté que
nous apprendrons la satisfaction de nous même.
Toute la technique pour transformer
sa personnalité est
de faire le contraire de ce que nous faisons en général.
Pour devenir fort, enlevons les peaux successives
et à notre rythme sans précipitation,
ni impatience. Notre nature actuelle voudrait nous
faire croire que pour avoir chaud et pour être
bien il faut avoir plusieurs peaux.
Ne laissons pas croire cela, jetez votre oignon (vous-mêmes
en fait) dans le chaudron, il va devenir transparent
car c’est une des vertus essentielles dans
la recette proposée. Et une des vertus de
ce chaudron magique, le chaudron de la connaissance
de soi.
Nous apprenons à devenir vrai et transparent.
Prenons notre temps, le temps
est notre allié si
nous considérons que chaque étape se
vit au présent, maintenant. Saviez vous au
passage que l’adverbe : maintenant vient de
mano tenere, main tenant, donc en se tenant la main.
Ici et la main tenant. Soyons attentifs à chacun
de nos gestes. Ressentons les comme si nous les pratiquions
pour la première fois, comme si ce n’était
pas nous.
Pour les Gentils cette recette
est une recette personnelle, cependant si l’on travaille la maîtrise
de celle-ci, alors devenir amour deviendra une nécessité,
car tel est le but avoué et avouable de chaque
apprenti en cuisine et devenir amour n’existe
qu’à travers les autres humains, les
autres terriens.
Apprendre à se satisfaire du nécessaire
ne crée aucune frustration matérielle
qui viendra nous barrer la route comme les ronces
sur un chemin non pratiqué.
L’autre qualité c’est d’arriver à réussir
comme on le fait pour réussir une mayonnaise,
chaque ingrédient est important, ni trop ni
trop peu, l’équilibre est la voie des
Gentils et de Sagesse Primordiale. S’élever
nous rend harmonieux dans l’instant.
Toute votre vie s’oriente vers un équilibre
mouvant : Equilibre dans l’équilibre.
Equilibre comme support de notre action, comme un
phare qui nous permet d’avancer serein.
Ecoutons ici les conseils de nos ancêtres :
Le meilleur avaleur de défaut est l’indulgence,
Comprenons que nous ne sommes pas les meilleurs cuisiniers
du monde et que d’autres ont des qualités
que nous n’avons pas va nous permettre d’accepter
. Nous ne sommes que les meilleurs cuisiniers de
notre petite cuisine.
Pratiquons,
pratiquons, exerçons nous, c’est
en faisant ses gammes que le pianiste devient virtuose.
Que le simple cuisinier devient un jour un grand
chef avec des recettes toutes en finesse et en habileté. Ne
craignons ni les fausses notes, ni les gâteaux ratés.
Attention n’écoutons pas la petite voix
au fonds de nous qui nous suggère d’arrêter,
qui trouvera toutes les bonnes raisons pour ralentir
pour nous suggérer que nous sommes toujours
beau par rapport aux autres, voire plus belles, plus
beaux encore, il n’en est rien, chacun suit
sa route et ce qui paraît facile pour nous
est difficile pour les autres et inversement, ne
soyons pas amnésiques.
Qui sommes-nous pour juger
des ingrédients
et du tour de main du cuisinier. Chaque cuisinier
vit à sa manière sa vie, ce qu’il
fait ne nous importe peu dès l’instant
où tout est fait avec respect et dignité.
Un maître en cuisine est un homme ou une femme à qui
l'on n'impose rien. Tout ce qu'il entreprend dans
sa cuisine est librement voulu et consenti par lui
ou elle. Libre en toute chose, il ne sera esclave
de personne, il lui sera permis de refuser ou d'accepter
ce qu'on lui demande et cela n'altèrera pas
sa personnalité; son indépendance !
Sa liberté d'action.
Un vrai cuisinier ouvre ses bras et son cœur,
reconnaît dans les autres la beauté de
la vie.
Le mois prochain nous établirons le menu de
fête, chez les Gentils nous fêtons le
solstice d’hiver la fête des 3 mères.
Nous mettrons ensemble les petits plats dans les
grands. Ce menu sera fait en collaboration avec tous
les membres du forum, rejoignez nous pour faire la
fête.
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