J’aurais
aimé que l’on s’arrête
en ces jours de fêtes et d’opulence
annuelles sur celles et ceux qui n’ont pas
la chance d’être en compagnie et en
paix.
Ces moments
souvent riches d’émotions
qui laissent la misère et la souffrance
derrière
la porte d’entrée quand à l’intérieur,
visiblement, il fait chaud et sec… trop sec,
et sèche l’esprit et le cœur.
Oh je sais bien, cela n’est pas le cas pour
tout le monde, mais regardons objectivement la
vie de
cette planète pour nous rendre à l’évidence
: le temps et les intérêts ne sont
pas en phase.
Cette situation est pourtant
changeante dans nos têtes, c’est le
cas par exemple quand surviennent les fameuses « Journées ».
Les journées mondiales ou internationales
celles qui éveillent la mémoire de
nous autres pauvres terriens dont la mémoire
est souvent comme une bulle de savon qui s’envole
et hop disparaît. Une seule journée
quand tant de vies sont menacées.
1er Janvier : Journée
mondiale de la Paix
Une seule journée pour la paix ?
Vraiment ?
Journée de l’eau, de la Terre, de
la femme, contre la peine de mort ( tiens c’est
vrai, on pend aussi au Japon) Journée de
la mémoire de l'Holocauste et de la prévention
des crimes contre l'humanité. Journée
Mondiale des lépreux, de la ménopause,de
l'épilepsie, du bégaiement, de l'ostéoporose.
Journée
mondiale du refus de la misère.
Tout y est ou presque.
Voici l’occasion universelle
de faire une fois sa B.A (Bonne action ou bonneS
actionS )
ou de penser une journée à un drame,
comme si la surcommunication nous assourdissait,
nous assommait, comme si nous avions besoin de mettre
sous les feux de la rampe une préoccupation
ponctuelle avant de la remettre en sommeil.
… Comme si une journée était suffisante.
Comme dirait mon fils : c’est
bizarre çà hein papa ?
Bizarre, car lorsque nous
avons un vrai problème d’égo,
il reste très « vivant » et
ne disparaît pas aussi vite. Il reste accroché comme
le lierre.
Alors pour nous permettre de nous réequilibrer
viennent se greffer les journées qui nous
permettent d'agir.
Mais dès que ces B.A sont faites, elles ont
besoin d’être mis en lumière de
peur qu’elles ne sombrent dans l’oubli,
elles ne parviennent pas à rester dans l’anonymat
et la discrétion. « Aujourd’hui
j’ai fait ma B.A ! »
On essaie de cacher nos égos et nos faiblesses et là hop on montre que
l’on est fort et l’on s’affiche
même à la télévision
si c’est possible ou tout du moins on le
claironne à qui veut l’entendre et
même à qui ne le veut pas.
Ce besoin d’être applaudi, ce besoin
du regard de l’autre comme s’il devait
nous nourrir ?
N’a-t-on
rien d’autre comme nourriture de l’esprit
?
Alors essayons d’accrocher
en nous cette maxime des Gentils :
Lorsque l’on est clair
avec soi-même, on ne craint ni le regard,
ni le jugement des autres.
Aider oui tout le temps, toute la vie mais ne
perdons pas de vue non plus que nous facilitons
le travail
des bourreaux qui pensent qu’il y aura toujours
des couillons pour régler les conséquences
de leurs actes. Couillons nous sommes, couillons
nous resterons, mais il est temps aussi que les consciences
s’éveillent dans ce sens.
J’aimerais en ces périodes
de vœux que l’on ne créât
pas la journée de ceci ou de cela, le temps
du saupoudrage est maintenant révolu.
J’aimerais
que l’on créât le siècle de
la lutte contre les souffrances et les misères
mondiales. Acrochons cette bataille dans nos
coeurs au quotidien....au quotidien. Afin
de rendre solide notre passage sur cette Terre.
L’année 2007 qui s’annonce en
France pour nos gouvernants est propice aux modifications
de société. Prenons cette balle au bond
tous ensemble.
Dans
la philosophie des Gentils, il est dit : Je
suis responsable de toi comme tu l’es
de moi, c’est ainsi que mes vœux se formuleront
pour ce siècle de lutte contre la misère
et les souffrances.
Vos réactions, propositions,
commentaires sont les bienvenus dans ce message
du forum ou cet autre message.
Merci à vous.
Nous disons en Provence pour
les voeux de la nouvelle année : Bon bout
d'an, je vous propose à la place bon bout de Siècle.
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