Il
m'est toujours difficile de vivre pleinement et
sans pensées tristes, ces fêtes de
fin d'année ; ces jours de liesse où les
repas gargantuesques se suivent : comme si demain
risquait de ne pas être.
Chacun
retrouve les siens afin de vivre plus joyeusement
ces jours qui annoncent l'année nouvelle.
On ne peut pas discuter ce besoin qu'ont les
gens de se retrouver autour d'une bonne table
et cela est bien. !
Mais comment
ne pas entendre et constater l'indécence
de l'information médiatique. Sans aucune
pudeur, nos ondes nous parlent de misère,
de mort, des restos du cœur et des repas
servis à Paris dans les "restos sans
cœur" où joyeusement le repas
sera payé 2000 € : pour plus de compréhension,
nous parlerons en franc et arrondirons au franc
inférieur nous parlerons de 15000 Frs
Comment
un journaliste, avec le sourire, peut-il passer,
sans transition, aussi facilement de la "Grande
bouffe" au "Crève la faim?"
Cela est choquant, indécent.
Savoir
que Monsieur ou Madame "Trucmuche" va
donner cinq fois le R.M.I. pour un repas, alors
que les jours qui s'annoncent seront difficiles
pour une grande partie de nos concitoyens, cela
est choquant et blessant.
Mesdames,
Messieurs de l'info un peu de discrétion
! De la pudeur ! Soyez plus humain par pitié !
Celui qui sait ce qui ne bouillira pas dans sa
marmite n'a pas besoin qu'on le lui rappelle
sans cesse.
Les délices pour certains, la sébile
pour les autres, moi j'appelle cela de la provocation.
Une triste
et célèbre phrase attribuée à Marie-Antoinette
reine de France finira dans un bain de sang.
Ses propos s'adressaient au peuple de Paris qui
crevait de faim :" S'ils n'ont pas de pain,
qu'on leur donne de la brioche !"
Voilà à quoi me font penser vos infos de fin d'années.
Pourquoi
doit-il y avoir deux France: celle d'en haut et celle d'en bas ?
Mais en tout état de cause:
J'aimerai pour cette année qui vient, vous souhaiter à tous
et à toutes :