Dans
notre société les gens se croient
libres, et pensant ainsi, ils ne cherchent pas à avoir
ou à prendre la liberté. De quelle
liberté est-il question ? Voici plutôt
:
Sur un air connu : « Libé- reeez les
pri-sonniers, libérez les pri-sonniers.
Les humains sont prisonniers
des a priori, prisonniers de leur première impression - celle qui ne
trompe jamais -, prisonniers du rôle qu’ils
jouent, prisonniers du masque qu’ils portent,
de leurs habitudes et de leurs traditions, prisonniers
de leurs certitudes et de leurs croyances, prisonniers
de leurs cultures, prisonniers de leurs angoisses,
de leurs désirs, de leur peurs, du regard
de l’autre et du qu’en dira-t-on.
Ouf ! J’étouffe, de l’air
!
Ces barreaux que je viens
de décrire nous
enferment dans un monde illusoire nous aliénant.
Ils nous rendent aveugle et participe de l’obscurantisme
régnant.
Alors pourquoi passer toute
une vie à jouer
la comédie ? Nos repères actuels sont
les règles d’un jeu que l’on se
force à jouer.
La comédie est une fuite en avant qui nous
fait respirer artificiellement, elle nous met finalement,
en état de survie permanente, et à tant
vouloir chercher à survivre, on en oublie
tout simplement de vivre.
Et pour vivre réellement, cela passe par
notre authenticité et notre courage.
Apprenons à nous connaître : Tout autant
que nous avons envie de nous voir tel que nous sommes,
alors nous connaîtrons et reconnaîtrons
nos défauts et nos qualités.
Si nous ne voulons pas nous
voir laid, nous nous trouverons toujours des excuses
et le masque que
nous avons avec les autres, nous l’aurons encore
avec nous-même.
Voilà comment fonctionne la prison. Elle
part de nous et revient à nous, toujours.
Oh je sais et j’entends : « Oui
mais dans ce monde-ci nous ne pouvons pas faire
autrement. »
Et revoilà les excuses. Je vous répondrais
ce que l’on a tant entendu : quand
on veut, on peut. Bien sûr personne ne dit que c’est
simple et facile, mais cette véritable liberté a
un prix , il ne tient qu’à nous d’engager
ce combat contre nous-mêmes.
On a gagné quand on sait faire la démarche
de se regarder en face et aller au bout de ce que
l'on est venu faire sur cette Terre. Les clés
sont en nous, ne cherchons pas plus loin.
~FIN~
Les pensée du mois
:
- Ce que
l’on
voit n’est pas toujours vrai. La réalité n’est
que le reflet de notre propre degré de conscience.
- A force
de jouer l’apparence,
nous en devenons invisible.
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