Nous
ne rentrerons pas dans la polémique
du : qui est responsable ?
Seuls les faits nous importent.
Nous avons souvent entendu
dire : " Dans la tradition ancestrale lorsqu'un vieillard meurt,
c'est une bibliothèque qui brûle.
Lorsque
13600 personnes âgées de nos
cités françaises meurent,
ce ne sont que des vieux qui ont fait leurs
temps qui disparaissent.
Place
aux jeunes !
Eh oui ! Mon vieux ! Tu ne produis plus ! Tu es toujours malade !
Tu nous coûtes du temps, de l'argent et de la place !
Allez ! Tchao !
Humanité où vas-tu
?
Tu pleures un arbre, une forêt qui brûle et tu as raison
: mais tu pleures surtout un manque pour toi !
Quand
tu commentes les informations t'énonçant
le nombre de morts dus à la
canicule : les pleures-tu ? Où restes-tu
indifférent ?
Les as-tu ressenti comme étant un peu tien ?
Nous crions et nous souffrons à tant
d'indifférences !
Tout ne devient plus que chiffre et statistique… et comme le
dirait Jacques Brel :
" Au suivant ! "
Mémé ! Pépé ! Où es-tu ? Où êtes-vous
?